[1]Le Salon International de l’Agriculture qui s’est tenu du 22 février au 2 mars 2014 à Paris m’a inspiré une petite réflexion tant sont proches les similitudes avec notre merveilleux monde du tourisme.
D’ailleurs, les agriculteurs et les professionnels du voyage auraient largement pu, devant un bon verre de Chablis, débattre de ces questions cruciales d’actualités.
Les agriculteurs sont en effet confrontés, depuis de nombreuses années déjà, aux paniques des consommateurs devenus soupçonneux tandis que les pros du tourisme eux se désolent régulièrement des désaffections soudaines de destinations majeures (Tunisie, Egypte, entre autres) d’un touriste de plus en plus craintif.
Pourtant si ces destinations ont été programmées, c’est que le public souhaitaient s’y rendre. D’où leur planification, l’affrètement d’avions, la réservation d’hôtels et la parution dans les brochures des TO.
Le producteur en espérant un gain substantiel, c’est bien normal.
Mais le client, lui, ne veut prendre aucun risque. Ni non plus le distributeur d’ailleurs, responsable de plein droit en cas de problèmes. Et pourquoi donc ? Parce ce qu’il n’a rien à gagner, sinon que des emmerd… euh, des embettements.
S’étonner de la chute des réservations en cas de problèmes sur une destination, si minime ou déformé, soit elle, c’est négliger ce simple rapport de bon sens…
L’exemple récent de la Tunisie prouve bien que ce consommateur est toujours autant calculateur : si la destination repart, c’est quand même avant tout parce que le niveau de prix en fait toujours une bonne affaire !
Allez sur ce, je vous souhaite un bon week-end en vous embrassant fort ainsi que tous les professionnels tunisiens et égyptiens qui, je n’en doute pas, travaillent dur pour faire revenir vite les touristes français.
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages