Comment qu’on est bon ou mauvais ?
26 février 2013 Julie Aucun commentaire La vie de Julie 3211 vues
Oh, flûte, zut, crotte… saperlipopette (comme dirait papy René) ! On n’y comprend plus rien avec leurs chiffres qui se télescopent et se contredisent. C’est du grand n’importe quoi !
Alors, est-ce qu’on est bon ou est-ce qu’on est mauvais ? Qui ça ? Nous autres de la France !
Et dans quoi on devrait être bon ou mauvais ? Dans le tourisme évidemment ! J’vais pas parler des machines-outils, ça fait belle lurette qu’on n’en fabrique plus ! Comme le textile, l’acier, les chaussures, les maillots de bains, les appareils photos, et bientôt les bagnoles, en attendant les avions quand les Chinois se mettront à faire des Airbus à la chaîne (c’est pour bientôt, rassurez-vous, ils construisent actuellement les usines… avec nos plans. On appelle ça le transfert de technologie).
Nous sommes devenus mauvais quasiment partout, sauf dans le luxe, dit-on. Ce qui n’empêche pas les grandes marques de faire fabriquer leurs parfums ou leurs sacs à main à 4.000 euros à Pétaouchnoque (sacré Papy où il va piocher toutes ces vieilleries).
Vous l’avez compris, je suis de (très) mauvais poil ce matin. Ah, et pas d’allusion épilatoire, hein ! Ce n’est pas le moment.
Bon, alors, est-ce qu’on est bon ou mauvais dans le tourisme ? Chaque année, on a droit à notre cocorico national : 86, 87 ou 88 millions de touristes ont visité la France. Formidable ! Mais 20 millions n’y ont fait que passer vite fait pour se rendre en Italie, en Espagne, au Portugal ou plus au sud encore. Même pas le temps d’ouvrir une valise pour changer de slip !
Et Paris, hein Paris ?, ça représente un bon tiers des arrivées de papillons de nuit attirés par la Ville Lumière (c’est beau comme du Cabrel !).
Bon, vous n’avez pas la réponse à ce que je vois ! Enfin, c’est toujours la même embrouille. Les statistiques, tu leur fais dire ce que tu veux. Les institutionnels (ministère, office de tourisme de Paris, Atout France…) plastronnent quand les professionnels constatent que là aussi ça ne va pas fort.
J’embrasse personne aujourd’hui. J’suis en pétard ! (eh, Papy, ce mot ne signifie plus en colère. Au contraire, j’m’en fumerais bien un gros pour me vider la tête. Je rigole.
C’est juste pour clore ma chronique sur une note d’humour !).
Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages
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