Comment Rial m’encourage à épouser un agriculteur
Il y a quelques jours, je vous confiais mes interrogations existentielles sur mon avenir d’Agent de Voyages.
Il y a des chiffres qui font mal, comme ceux évoqués par Jean-François Rial de Voyageurs du Monde sur la baisse de ses ventes en agence et l’accroissement de celles sur le Web.
De quoi se poser bien des questions qui ont ressurgi alors que je matais l’Amour est dans le Pré.
Je me suis dit que je devrais peut-être épouser un agriculteur et me reconvertir dans la vache laitière, dans le poulet fermier ou le veau élevé sous la mère. Pas dans le porc. Je n’aime pas les cochons ! (mais je ne dénoncerai personne).
En commentaire, Rial m’a répondu : « Épousez un agriculteur ! ». C’est gentil à lui d’avoir pris le temps… de me saper définitivement le moral.
Parce que, quand vous avez un patron de sa superficie qui vous conseille d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, logiquement, vous prenez vite fait la clé des champs.
Vous ne restez pas comme ça, plantée les deux pieds dans le même sabot.
Youpiiiiie ! J’ai réussi à placer 5 allusions agricoles dans un paragraphe. Trop forte Julie !
Revenons à nos moutons (et de 6 !). Eh bien non, Monsieur Rial. Vous ne me ferez pas renoncer à ma passion, le tourisme !
Vous ne me détournerez pas de mon destin : Concevoir (parfois) et vendre (souvent) des séjours et des vacances à mes contemporains !
Il se pourrait cependant que j’adapte votre conseil. L’idée serait alors de créer une agence de voyages spécialisée dans les séjours à la ferme.
J’m’en vas proposer à mes clients un retour à la terre, NomDiDiou !
Réveillés au chant du coq, qu’ils seront les citadins. Traite des vaches à 5h00, et c’est parti pour une bonne journée de turbin (non rémunérée).
Je te vends le séjour à 1.000 euros en All inclusive (base chambre standard, WC au fond du couloir, sandwich à la pause casse-croûte) et à 2.000 euros en Junior Suite.
Et je me partage les bénéf’ avec mon (futur) mari… agriculteur.
Mon avenir professionnel est dans le pré !
J’embrasse bien fort Monsieur Rial et le remercie pour sa géniale idée.
Ne me la piquez pas, hein !
Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages
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5 commentaires pour “Comment Rial m’encourage à épouser un agriculteur”
Julie je vous embrasse moi aussi, j espère que le mari sera sympathique…
il ne faut pas lire le monde d’hier et d’aujourd’hui, démoralisant le nombre d’agences et d’offices de tourisme qui ne disposent plus de garanties financières.
Comme pourrait le dire Jean Louis Baroux le modèle économique, le possitionnement et……la compétence des propriétaires accelerera le processus.
Julie c’est tout bon et tout beau
Chère Julie
je fais partie des « vieux » mais je commence à bien vous aimez….Continuez avec vos petits mots quotidiens qui sortent de l’ordinaire et qui mettent un peu de « peps » dans notre monde de brutes….
Heu, sur la photo, assise sur la valise, c’est la vraie Julie?!
Mon cerveau s’est complètement déconnecté, je n’ai même pas lu l’article…
je pense effectivement que la distribution des voyages va changer. Internet ne « chamboule » pas que le tourisme. La preuve le dépôt de bilan, dernièrement , d’une belle enseigne , bien placé sur les plus belles avenues en France, dans un autre domaine : VIRGIN.
Malgré tout je n’ai de cesse de répéter que dans tout métier , la valeur ajoutée est le point d’orgue du succès.
Des clients il y en de tous ordres, ceux qui seront 100% internet, ceux qui le seront à 50% et ceux qui le seront pour l’information et qui ont besoin d’agences physiques. Alors « ma paysanne » pas de soucis la passion vous guidera vers le succès mais faites quand même un site internet pour communiquer et soyez la pour rassurer , conseiller, humaniser notrer métier.
Yves réceptif Chine http://www.taiyangchine.com mais aussi http://www.receptifsurmesure.com B TO B pour du voyage sur mesure en agence ( en construction) et http://www.visagesdecouvertes.com plateforme B TO C de mise en relation d’un internaute avec un réceptif pour les irréductibles perdus pour les agences.