[1]Il y a quelques jours, je vous confiais mes interrogations existentielles sur mon avenir d’Agent de Voyages.
Il y a des chiffres qui font mal, comme ceux évoqués par Jean-François Rial de Voyageurs du Monde sur la baisse de ses ventes en agence et l’accroissement de celles sur le Web.
De quoi se poser bien des questions qui ont ressurgi alors que je matais l’Amour est dans le Pré.
Je me suis dit que je devrais peut-être épouser un agriculteur et me reconvertir dans la vache laitière, dans le poulet fermier ou le veau élevé sous la mère. Pas dans le porc. Je n’aime pas les cochons ! (mais je ne dénoncerai personne).
En commentaire, Rial m’a répondu : « Épousez un agriculteur ! ». C’est gentil à lui d’avoir pris le temps… de me saper définitivement le moral.
Parce que, quand vous avez un patron de sa superficie qui vous conseille d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, logiquement, vous prenez vite fait la clé des champs.
Vous ne restez pas comme ça, plantée les deux pieds dans le même sabot.
Youpiiiiie ! J’ai réussi à placer 5 allusions agricoles dans un paragraphe. Trop forte Julie !
Revenons à nos moutons (et de 6 !). Eh bien non, Monsieur Rial. Vous ne me ferez pas renoncer à ma passion, le tourisme !
Vous ne me détournerez pas de mon destin : Concevoir (parfois) et vendre (souvent) des séjours et des vacances à mes contemporains !
Il se pourrait cependant que j’adapte votre conseil. L’idée serait alors de créer une agence de voyages spécialisée dans les séjours à la ferme.
J’m’en vas proposer à mes clients un retour à la terre, NomDiDiou !
Réveillés au chant du coq, qu’ils seront les citadins. Traite des vaches à 5h00, et c’est parti pour une bonne journée de turbin (non rémunérée).
Je te vends le séjour à 1.000 euros en All inclusive (base chambre standard, WC au fond du couloir, sandwich à la pause casse-croûte) et à 2.000 euros en Junior Suite.
Et je me partage les bénéf’ avec mon (futur) mari… agriculteur.
Mon avenir professionnel est dans le pré !
J’embrasse bien fort Monsieur Rial et le remercie pour sa géniale idée.
Ne me la piquez pas, hein !
Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages