[1]Le titre est (les aficionados l’avait reconnu bien sûr) inspiré d’une chanson de Bob Dylan.
Bref.
Une idée reçue très répandue veut que le sel de la vie réside dans le changement, l’évolution, les surprises.
Mmmoui, moi je veux bien, mais trop de surprise tue la surprise. Moi, je veux de la constance, de l’équilibre, du rassurant.
Je veux que les Twix s’appellent à nouveau des Raider, qu’il neige à Noël, et que le Tang existe toujours (non, je déconne, c’était vraiment infâme le Tang).
J’en ai marre que tout change tout le temps, de la météo à ma taille de vêtements, des grands et des petits TO (quelle valse !), du goût des yaourts au nom des pays, de la longueur de mes ongles au prix du kilo de patates.
Ou alors, puisque que tout doit changer tout le temps, au moins, que ça change vraiment. Que ça serve à quelque chose, tous ces chamboulements incessants. Que je râle pour une bonne raison !
Vous ne comprenez pas ? Je crois que moi non plus… je dois avoir besoin de vacances.
Grosse bise euh, non… poutoux, euh non … bisous, euh non … (allez j’arrête).
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages
Ps : Je sais que ça peut en énerver quelques uns (voir chronique d’hier) que je ne fasse pas du commentaire politico-touristico de café du commerce mais mon cahier des charges (fixé par l’éditeur) est très clair : « Ecrit ce que tu veux, Julie. Tes humeurs, tes coups de griffe ou tes coups de cœur d’agent de voyages de 28 ans. C’est ça qui m’intéresse. »
Dont acte.