[1]Mon doudou en ce moment, il est complètement givré. Il passe des heures devant sa télé et pousse des cris d’orfraies dès qu’il entend une Marseillaise…
Alors moi, Julie, je pose la question : finalement c’est quoi, une coupe du monde ?
A mon idée, c’est onze gaillards (dix me précise Papy René) qui courent derrière un ballon de foot…
Ouais, mais au delà des gestes (mauvais ou esthétiques ) du sport, il y a beaucoup d’autres choses dans une coupe du monde.
D’abord, il y a beaucoup d’argent. Trop, diront certains (en général ceux qui en veulent et qui n’en ont pas).
Et au dela de l’argent du sport en lui-même (sponsors, salaires de joueurs), il y a l’argent de l’économie du football. et notamment du pays organisateur, en l’occurrence là, le Brésil qu’on aime pour son soleil et ses plages mais qui n’en finit toujours pas avec ses problèmes sociaux.
Il y a aussi des confrontations, disons géopolitiques, plutôt cocasses comme Angleterre/Argentine ou Iran/ Etats-Unis.
Dommage que l’Ukraine n’ai pas été qualifiée (la faute à nos petits bleus, yess) car une confrontation avec la Russie aurait valu son pesant de cacahuètes (vous devinez qui m’a soufflé cette expression que je connaissais absolument pas il y a trois minutes !).
En tout cas, moi Julie, je constate que la passion est toujours là : la passion de ceux qui aiment le foot, la passion de ceux qui aiment la passion … et je note même la plupart du temps une grande solidarité communautaire nationale et internationale derrière le drapeau et derrière le maillot !
Ma foi, ca ne peut qu’être tout bon pourt le tourisme, ça !
Finalement le « Vivre ensemble » peut se réincarner grâce à l’esprit du sport. C’est prouvé.
Dans un monde livré à tous les déchirements de la violence, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?
La bise à tous.
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages