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Comment une hirondelle ne fait pas toujours le printemps

julie [1]Bien sur, évidemment, vu d’ici, ça fait un peu désordre.

Quel spectacle. Des milliers de manifestants énervés, des forces de l’ordre un tantinet sur la défensive et, en toile de fond, une crise économique qui n’en finit toujours pas …

Alors les esprits s’échauffent.

Que ce soit en Egypte ou en Tunisie, l’apprentissage de la démocratie prendra du temps et l’injustice que ressentent les professionnels touristiques locaux, (qui montrent du doigt la presse et les medias dans leur ensemble ou leurs partenaires, censés leur envoyer du monde,  jugés trop frileux), si elle est compréhensible tant doit être grand leur désarroi n’est, malheureusement,  ni réaliste, ni raisonnable du point de vue de mon modeste comptoir d’agent de voyages.

Quand on connait le niveau record des après-ventes pour le moindre retard d’avion, de bruit, d’orientation d’une chambre d’hôtel ou du moindre problème de planche à voile ou de raquette de tennis, on hésite à envoyer ses clients dans des zones à fortes turbulences, même si par ailleurs on est parfaitement conscient qu’il n’y a qu’un infime pourcentage de risque.

Et cette hésitation des vendeurs, probablement répréhensible j’en conviens, est souvent partagée par les TO qui suivent (peuvent-ils faire autrement ?) le bon vieux principe de précaution.

Il est tellement de plus en plus difficile de faire des ventes, tachons au moins d’éviter les problèmes au retour.
Car même si tout s’est bien passé, le client, souvent conseillé par des oiseaux (bavards) de mauvaises augures, aura la tentation d’argumenter sur sa prise de risque et son sentiment d’insécurité pendant son séjour.

Et bonjour les courriers d’avocats !

Voilà mon opinion, partagée je crois par de nombreuses collègues.

Bon. J’ai surveillé l’orthographe, fais des phrases courtes et (pour la digestion d’Hervé) essayé de travailler ma syntaxe.
Comme quoi, la critique ça a parfois du bon.
Allez, la bise à tous


Julie Labrune
. 28 ans
Conseiller en Voyages

Ps : A Alexia. Non je n’ai pas fait hypokhâgne.
J’aurais bien voulu mais le destin en a décidé autrement.
Je suis agent de voyages voilà tout. Je t’embrasse.