Présent ces jours-ci à Paris, le grand patron de Costa Croisières, Michael Tham (à gauche sur la photo), qui recevait hier une poignée de journalistes spécialisés, n’a pas manqué de rappeler les grandes ambitions de sa compagnie pour les quatre années qui viennent.
500 000 passagers français en 2017
» En 2017, nous aurons doublé le nombre de nos passagers français car nous croyons que le marché français représente encore une réelle opportunité de croissance pour la compagnie » a indiqué le nouveau patron, arrivé en juillet dernier.
Non content de son statut incontesté de leader de la croisière en France (50 % de part de marché), Costa veut désormais, malgré les vents défavorables de la crise économique, aller encore plus loin et augmenter ses moyens et ses objectifs.
La compagnie italienne capitalise donc sur sa profonde connaissance du marché et sur ses équipes françaises très expérimentées pour développer ses ventes en France, marché qui représente à l’heure actuelle 16 % des ventes du groupe dans le monde.
« Aujourd’hui un vacancier français sur deux choisit Costa pour sa croisière, à l’horizon 2017, ce volume aura doublé, soit 500 000 clients » explique Michael Tham, qui n’a pas hésité à affecter une enveloppe de 10 millions d’euros pour l’ensemble du projet.
Le marché de la croisières reste en effet très dynamique, avec une augmentation de 30 % des volumes dans les trois dernières années et échappe heureusement à la tendance morose des autres secteurs touristiques français.
Selon les dirigeants de Costa, les possibilités de développement sont donc fortes en France comme en Europe.
« Costa Croisières est le 5ème acteur croisiériste le plus important en Europe, ce qui nous laisse encore une marge de progression » rappelle Georges Azouze, le président pour la France.
Le fossé entre le tour operating » terrestre » et la croisière tend donc à se réduire fortement et Costa s’intéresse de très près à ces nouveaux vacanciers qui ne demandent qu’a être séduits.
» Nous travaillons à proposer des prix attractifs, une qualité de services irréprochable et un meilleur accès à nos bateaux » précise Georges Azouze.
Le groupe envisage de prendre ainsi des allotements aériens et ferroviaires (avec Thalys notamment), en développant ses départs de Paris ainsi que des principales régions de France (avec Lille, Lyon, Mulhouse, ou Strasbourg, entre autres) et de proposer dans un avenir proche des lignes de charters vers ses destinations phares que sont Rhodes ou Venise.
La compagnie a décidé également de faire de Toulon son second port » tête de ligne » en France (après Marseille dont elle est actionnaire) avec une vingtaine d’escales programmées en 2014.
Une visibilité accrue
Concrètement pour son développement, la compagnie sera présente auprès du grand public au travers de campagnes publicitaires massives et auprès de ses distributeurs « traditionnels » (3 500 agences) avec des eductours, la Costa Academy et une force commerciale largement augmentée.
» Nous avons recruté 10 commerciaux complémentaires, qui porte notre équipe à 24 commerciaux sur le terrain, pour être ainsi au plus près de nos distributeurs privilégiés » explique le patron France.
Les agences seront segmentées en quatre catégories (Active, Dynamic, Energy et Top), les commerciaux disposant d’un nouvel outil (le Trade Control Tower) leur permettant de piloter plus facilement leurs ventes.
Autre signal fort de la croissance espérée, l’arrivée du Costa Diadema (qualifié de joyaux des mers), fin octobre 2014 et du Costa neoRiviera, inaugurant, avec le neoRomantica, le nouveau concept de Slow Cruises, un nouveau style de croisières plus « doux et tranquille, loin du tourisme de masse« .
L’aménagement des nouveaux locaux italiens de la compagnie, présente à Gènes depuis 65 ans, sur la Piazza Piccapietra fait également pleinement partie de la « révolution culturelle » du croisiériste.
» Nos nouveaux bureaux italiens seront prêts à la fin du printemps 2014 » précise Michael Tham.
PR