Costa Croisières, avec 50 % de part de marché, est le leader incontesté de la croisière en France.
Et elle entend bien le rester longtemps et le faire savoir, elle qui vient de lancer, il y a deux jours, sa plus importante campagne de publicité sur l’hexagone.
« La France compte beaucoup pour Costa » rappelle justement Georges Azouze (photo), le patron France du croisiériste italien, » le marché français est un marché sous-pénétré, contrairement à bon nombre de pays européens, où il existe encore de grandes opportunités de développement« .
Avec, grosso modo, un potentiel de 500 000 passagers, la France suscite donc les appétits des plus grands opérateurs au premier rang desquels Costa Crociere, le géant italien propriété de l’américain N°1 mondial Carnival Group.
Depuis 1994, Costa Croisières fait de la publicité à la télévision française (à l’époque, Costa Paquet avait même utilisé les services de l’actrice Nathalie Baye pour vanter les avantages de la croisière) mais c’est dans les années 2000, avec l’arrivée des grands bateaux spectacles, que la compagnie a vraiment misé sur le marketing de masse.
Et qu’elle lance donc depuis deux jours, sa nouvelle campagne multi-supports (TV-Radio-affichage-Magazines-web) sur le thème de l’Italie.
Génoise depuis 66 ans, Costa Croisières revient ainsi à ses racines italiennes avec des spots simples et attachants (3 000 spots TV de 30 et 20 secondes, jusqu’au 15 février prochain), tourné à bord du Favolosa et du Diadema, mélanges de clichés et de romantisme « à l’italienne ». Costa a notamment conclu des partenariats avec de grandes marques italiennes telles Ferrari, Illy ou Barilla.
[1]Cinq millions d’euros (brut hors négos) ont été investi pour dynamiser les ventes de la compagnie en cette période charnière de début d’année, tant pour toucher le grand public que les professionnels agents de voyages (avec des promos early bookings et des incentives dédiés) qui soutiennent depuis l’origine le croisiériste en France.
« Cette campagne va permettre aux agences de voyages d’augmenter leurs volumes de ventes et, j’espère bien, de retrouver le sourire » complète Georges Azouze.
Gageons que cet ancrage de Costa, à la fois historique et tourné vers l’avenir, fera mouche auprès de la cible quand on connaît la côte d’amour du public français, masculin et féminin (depuis François 1er d’ailleurs !), pour tout ce qui touche aux charmes et aux raffinements du style italien.
PR