[1]Il n’y a pas que les TO qui trinquent en cette période de crise dont on ne voit pas honnêtement une fin prochaine, contrairement à l’optimisme officiel de commande.
Suite a un déjeuner, hier, avec quelques jeunes confrères, mon regard sur l’état présent de la presse professionnelle » papier » ..ne m’incite nullement à voir la vie en rose…
On assiste, en effet, pour chaque titre à un bricolage sur les rythmes de parutions aboutissant à une situation ubuesque selon laquelle le nom du journal n’ à plus aucun rapport avec la réalité.
Un quotidien paraissant désormais tous les quinze jours !
Un hebdomadaire chaque mois !
Un mensuel en fonction de bon vouloir de son chiffre d’affaires !
Et je ne parle pas de cet éditeur avouant dans son éditorial son désarroi quant à la sortie incertaine de son prochain numéro !
Alors, qui peut être tenu responsable de cette dégringolade de nos médias papier professionnels ?
J’y vois deux raisons essentielles.
La première consistant en une adaptation rédactionnelle parfois difficile face à l’évolution éclaire d’une technologique et donc aux méthodes différentes de travail et des préoccupations d’une nouvelle couche de jeunes collaborateurs dans les agences et chez les TO.
La seconde – mais primordiale celle la – me semble t’il , tenant aux dégâts collatéraux financiers considérables sur le plan publicitaire, du cauchemar, désormais permanent qu’est devenu le Printemps arabe pour les professionnels du tourisme.
D’autant que la reprise annoncée régulièrement sur ces destinations m’apparaît plus qu’aléatoire en se confrontant chaque jour à la réalité sur le terrain.
Fatalement les prochains mois s’annoncent périlleux.
Pour certains de nos médias papiers cela sentirait même – hélas – le sapin.
J’espère, évidemment, me tromper.
Pierre Doulcet.
Et comme toujours, pour vos coups de gueule et vos bravos: pdoulcet@me.com