[1]Sacré personnage que Jean-Louis Baroux le PDG d’APG et chroniqueur occasionnel, libre et indépendant, à La Quotidienne.
Dans la même semaine, il fait un tabac à Monaco avec son APG World Connect 2014 tout en nous sortant un thriller dans lequel les dirigeants des compagnies aériennes mondiales (dont il connaît tous les contours) tiennent une place prépondérante dans le cadre du Carlton de Cannes qui fut le haut lieu du désormais historique Cannes Airlines Forum dont il fut le créateur, prédécesseur plus modeste de l’actuel APG World Connect, lequel comme son nom l’indique se développe également sous sa houlette, à l’échelle mondiale.
D’ailleurs, ceux qui ont eu le privilège de participer durant deux décennies au » Cannes Airlines Forum « , en lisant aujourd’hui le roman policier de JLB, se retrouveront dans une ambiance bizarre ou la fiction se mêle à une réminiscence, jusqu’aux détails, des souvenirs qu’ils ont conservé de leur présence dans ce Carlton .
À un tel point que l’on arriverait presque à finir par croire que l’on y a vécu, sans le savoir, à la préparation d’un attentat sur le Vatican, sujet principal de son thriller.
Pour mieux comprendre la réussite exemplaire du modeste cadre d’Air Inter que fut JLB à ses débuts, il convient de savoir que derrière son apparence de notable de province bien tranquille se cache en réalité un redoutable baroudeur à l’intelligence acérée.
Perpétuellement en recherche d’idées, il a compris depuis fort longtemps, que l’écoute des autres recelait en la matière de véritables trésors cachés.
Non pas celles des » je sais tout » qui l’agaceraient plutôt mais, prioritairement, celles des professionnels du terrain au contact permanent avec la réalité.
Mélangeant leurs idées aux siennes dans un tri et une mixture très personnelle, il en fait alors des outils performants dont on peut mesurer les résultats.
Et ce le plus souvent à la suite de réunions couronnées d’agapes dont cet épicurien, grand amateur et fin connaisseur de champagne, pourrait se vanter de nommer des adresses à rendre jaloux les guides gastronomiques les plus sérieux.
Mais là encore, dans son choix, il affiche sa particularité en ajoutant aux qualités culinaires du lieu les valeurs humaines de son propriétaire.
Il en va ainsi à Paris de son adresse parisienne préférée » Les Anges » en harmonie avec son admiration pour sa charmante, discrète et délicate propriétaire, Catherine, laquelle a franchi, excusez du peu, le Cap Horne à la barre de son voilier !
Un genre de cap différent mais tout aussi difficile à franchir pour tous les créateurs d’entreprises, demeure, nul ne l’ignore, celui de leur succession.
Eh bien là les amis, rebelote !
Même dans cet exercice, JLB s’est révélé un orfèvre méritant de figurer au programme de écoles de notariat.
Ayant sans aucun doute mis en pratique ses dons d’écoute, qu’il a su transmettre à sa fille, il a réussi brillamment et en douceur, à se cantonner dans un poste honorifique ne se tenant quand même pas trop éloigné de la tour de contrôle d’APG ! la plus petite société multinationale française, comme il aime à le souligner non sans raison.
Et pour cause. Côté risques de turbulences, ce grand spécialiste de l’aérien en connait un rayon ! La preuve ? Se jouant du décalage horaire dont il est un habitué tout au long de l’année, il vient de nous en faire la démonstration implacable en trouvant encore le moyen et le temps d’écrire son roman policier » Peur sur le Vatican » !
En attendant pourquoi pas, histoire dans un clin d’oeil, de rester toujours connecter en direct avec l’actualité, de nous pondre dans un souci d’équilibre, un » Peur sur la Mecque »! De Dubaï à Marrakech, ce fin connaisseur des palaces de la zone géopolitique concernée où pourrait se dérouler la préparation de cet événement, n’aurait alors que l’embarras du choix !
Notre capitaine courageux du tourisme mondial, » made in France « , n’ayant pour sa part, vraiment peur de rien.
Au sortir du succès indéniable de son APG World Connect 2014 de Monaco, il me revient en mémoire une publicité officielle remontant à l’épisode de la crise des carburants selon laquelle « en France, on n’avait pas de pétrole mais on avait des idées « .
Je constate tout bonnement qu’en dépit du temps qui passe et face à la déesse Technologie, JLB nous apparaît plus que jamais comme l’exemple de celui qui par ses idées et son action nous démontre dans la foulée l’indispensable utilité de l’apport humain, particulièrement celui de l’agent de voyages, dans le domaine de la représentation des compagnies aériennes à l’échelle de la planète.
N’en déplaise aux éternels et inertes sceptiques, rien que cela mériterait que rougisse sa boutonnière.
Pierre Doulcet
Et comme toujours : pdoulcet@me.com