[1]Flot d’annulations dans l’hôtellerie parisienne, scénario identique chez Air France où l’on atteindrait les quelques 64.000 billets perdus (avec en prime des alertes à la bombe perturbant ses vols en provenances des USA) , grise mine pour la fréquentation des croisières sur la Seine (des chiffres en baisse de 40 %) et certains esprits pour le moins naïf persistent à nous seriner que le Tourisme n’a rien voir avec la politique et que La Quotidienne n’est pas le Monde ou le Figaro.
À croire que ces braves gens ignorent ou font tout pour omettre (tellement cela dérange leur philosophie selon laquelle « tout le monde il est gentil » ) , que le vendredi 13 novembre dernier, la France, – et donc son industrie touristique – ont basculé dans une nouvelle époque n’ayant plus rien d’un conte de fées style 35 Heures ou de slogans soixante huitards comme » il est interdit d’interdire ».
Je n’étais pas à Marseille au dernier congrès du SNAV mais ce que j’ai pu lire dans les comptes-rendus de ces journées me laisse profondément sceptique sur notre impossibilité à regarder en face et surtout à réagir en fonction de la gravité de la situation depuis l’horrible vendredi du Bataclan.
À l’exception de mon confrère et néanmoins ami de la maison d’en face lequel en connaît un rayon et ne s’en laisse pas compter par les oublieux de la vérité, je constate que l’on a ronronné comme dans un congrès normal.
Certes, nous avons eu droit à l’inévitable minute de silence, mais dans ce pays ou le » Réceptif » est un moteur primordial de notre industrie, on n’a peu salué comme il aurait du l’être les témoignages de solidarité et d’amitié venant des pays amis du monde entier.
La retransmission sur grand écran du chœur du Métropolitain Opéra de New York chantant la Marseillaise aurait pu être un moment inoubliable d’émotion et de fraternité entre nos peuples.. Il n’en fut rien. Dommage !
A propos du Bataclan, dont on évite soigneusement de publier les photos de ce massacre sous prétexte qu’il ne convient pas de choquer les populations, j’estime la aussi que l’on commet une faute.
En effet comment aurions nous pris conscience du crime abominable des chambres à gaz dans les camps de concentrations de la seconde guerre mondiale sans les Indiscutables preuves photographiques et cinématographiques ?
Résultat de cet excès de pudeur dans de telles circonstances, on commence à lire depuis quelques heures sur les réseaux sociaux que les kalachs ne furent pas les seules armes utilisées mais que l’égorgement fut également au programme! Ce qui expliquerait les moments de silence.
Si cela est exact, il faut le dire. Si cela est faux, il faut poursuivre ceux qui propagent ce genre de mensonges .
Le temps du recueillement ne doit pas empêcher celui de la recherche des responsabilités à tous les niveaux de l’Etat. Peu importe ce genre de délicatesses en ces heures historiques.
Très franchement, il serait plus que temps que la profession cesse de débattre sur l’obligation ou non de promouvoir le tourisme dans les pays musulmans, alors que depuis une semaine, même le bisounours ordinaire, doit bien admettre que la France rejoint pour l’heure le risque réel de voir se détourner d’elle les touristes étrangers à l’instar de ce qui se passe pour ces destinations que nous connaissons tous.
Le temps des œillères est terminé. Taxer ceux qui ouvrent les yeux sur la triste réalité et se font traiter d’islamophobes, de racistes et autres injures remontant à 1945, tourne à la connerie pure et simple !
Et croyez moi si j’utilise ce terme vulgaire contrairement à mes habitudes, cela vous donne le niveau élevé de ma colère. J’ai connu hélas, à l’age de 17 ans, cette époque et les résistants de la onzième heure.
Pour contrer ce vent d’horreur déferlant sur la vie de notre nation et donc par ricochet sur la marche normale de vos activités professionnelles, des solutions existent. Celle de l’élimination récente et définitive du nommé Abaooud en fait partie. N’en déplaise aux âmes sensibles.
Certes les dites solutions pourront être dures, très dures. Mais nous devons savoir ce que nous voulons. Tout le reste n’est que bavardage politicien débouchant sur des commémorations funéraires à répétition.
À vous de choisir.
Pierre Doulcet.