[1]Pour Thomas Thevenoud, ministre de la promotion du Tourisme, surnommé le « miraculé de Frangy « , le miracle n’aura duré que neuf jours …
Notre étoile montante du PS, porte parole du groupe à l’Assemblée et pourfendeur implacable de la fraude fiscale dans le commission d’enquête parlementaire sur Cahuzac n’aura donc pas été victime de.sa proximité avec Montebourg mais, d’un oubli fâcheux…
Il avait tout bonnement omis, depuis trois ans !!!, de déclarer ses revenus au fisc !
Cela peut paraître incroyable aux contribuables que nous sommes mais, c’est du moins » l’excuse officielle » expliquant sa lettre de démission à Manuel Valls !
Donc, plus c’est gros plus ça passe !
Et dire que ces messieurs n’arrêtent pas de nous faire la morale !
Au fait, va t’il conserver son mandat de député ? Ce baratineur hors pair semble en avoir un culot pour le moins indécent. Prenant d’ailleurs comme prétexte qu’il a été élu pour cinq ans.
Une justification qu’il n’est objectivement pas le seul à revendiquer en ces temps tumultueux. J’espère que vous me suivez…
Reste évidemment à savoir jusqu’à quand on nous prendra pour de profonds débiles !
Apparament cela n’est pas terminé même si pour bien d’autres raisons, l’ambiance générale ferait plutôt penser à Waterloo qu’au soleil d’Austerlitz…
Pour remplacer notre ex » Miraculé de Frangy » on nous balance au Tourisme un jeune énarque inconnu de 36 ans couvert de diplômes, député PS du Lot et Garonne depuis 2012 nommé Matthias Fekl.
Mais pour faire quoi au juste ?
Pour l’heure, son maigre bilan repose essentiellement sur des sujets d’immigration pour avoir été en 2013 l’auteur d’un rapport au premier ministre, qui préconisait notamment de généraliser les titres de séjour de quatre ans pour faciliter la vie des étrangers et désengorger les préfectures.
En revanche question tourisme rien dans sa biographie. Ou alors peut être quelques des idées de circuits que pourrait offrir le Lot et Garonne sur les traces de Cahuzac qui l’avait sorti de l’ombre il y a un an !
L’ex ministre du Budget étant à l’époque, lui même député du Lot et Garonne. Encore une heureuse coïncidence.
Dans ce mic mac il demeure tout de même une interrogation concernant la méthode du choix de la personnalité charger de piloter au gouvernement la politique de notre tourisme.
Pourquoi se rabattre immanquablement sur un politique souvent issu de cabinets comme le fut Matthias Fekl entre 2011 et 2012 au Sénat au poste de directeur de celui de Jean Pierre Bel alors patron du groupe PS ?
Certes, j’entends déjà murmurer que la valeur n’attend pas le nombre des années même si l’on peut se tapoter le menton en brandissant l’exemple de l’étourdi fiscal Thomas Thevenoud !
Ce grand n’importe quoi dans les nominations de ministres devient tout de même insupportable surtout lorsque dans le cas présent du tourisme nous connaissons, vous et moi, au moins trois ou quatre grands professionnels de ce métier affichant, en prime des idées politiques proches du parti actuellement au pouvoir.
Des vrais pros qui, en l’occurrence, remplaceraient avantageusement Thomas et Matthias !
Mais arrêtons de croire au Père Noël de Matignon, cela ne se produira pas.
Laissons donc au jeune Matthias l’occasion de découvrir la vie des entreprises, ce sera plus instructif pour lui que celle des cabinets.
Au point ou nous en sommes arrivés, à défaut de compétence sur les professions du tourisme, espérons au minimum qu’il évitera de nous donner des leçons de morale à l’instar de son prédécesseur. Le contribuable appréciera.
Pierre Doulcet
Ps. Et comme toujours : pdoulcet @ me.com