A l’occasion de sa venue à Paris pour présenter les résultats de la compagnie américaine, Perry Cantarutti (à droite sur la photo), le directeur Europe, Moyen Orient et Afrique de Delta Airlines à pu juger de l’intérêt croissant que suscite le transporteur notamment auprès des acteurs du marché français et plus largement européen.
Et avec une augmentation de +30 % (1,6 milliard de dollars) de son revenu net, l’année 2012 a été « plutôt bonne » pour le géant américain qui réalise ainsi sa « meilleure année depuis 2000« .
Delta Airlines est ainsi désormais, chiffres à l’appui, la première et la plus rentable des compagnies américaines.
Et son développement futur s’annonce prometteur avec l’entrée (à 49 %) dans le capital de Virgin Atlantic pour développer la liaison Londres-USA (transatlantique), une ligne hautement stratégique et rémunératrice, pour l’instant dominée par le tandem British Airways et American Airlines.
« Nous aurons deux joint-ventures transatlantiques, l’une avec Air France-KLm et l’autre avec Virgin Atlantic », a-t-il indiqué, en affirmant que ces deux JV ne seront pas concurrentes.
Avec l’apport de Virgin Atlantic, la compagnie « devrait à termes augmenter son volume d’affaires de près de 4 % » indique Perry Cantarutti.
Delta devra néanmoins attendre (fin 2013) le feu vert des autorités européennes et américaines de la concurrence pour concrétiser son achat.
L’été prochain, Delta Airlines prévoit d’augmenter également son offre de 5 % sur Paris en ouvrant des lignes sur Boston et Newark et en ajoutant un vol supplémentaire sur Atlanta.
Avec l’ouverture du Terminal 4 rénové à New York-JFK et le nouveau siège-lit plat (inclinable à 180°, disposé en 1-2-1) en BusinessElite pour la classe affaires au départ de Paris et de Nice, l’avenir de la compagnie d’Atlanta, crée en 1924, membre de l’alliance Skyteam, se dessine plutôt bien.