Maki Ohkojima, jeune artiste japonaise, reconnue à l’international, investit les espaces de l’Aquarium de Paris par une série de fresques murales, représentant des baleines.
Derrière son travail, véritable ôde à la nature plein de couleur et de profondeur, dont les formes sont apparentées aux oeuvres magistrales de Chagall, Henri Rousseau ou encore Joan Miró, se trouve une artiste engagée.
À travers ces œuvres, elle exprime tout son investissement pour la préservation des Mers et des Océans. Soutenue par Agnès B, elle a été invitée à monter à bord du Tara, bateau destiné à la recherche scientifique et à la défense de l’environnement.
Une immense fresque murale pour aller au delà du cadre …
Devant l’immensité de l’océan et la beauté de la mer, Maki sort du cadre et investit l’immense mur du bassin aux requins pour réaliser une fresque géante de 300 mètres carrés.
« L’œil de la Baleine » livre les mystères des coraux et leur évolution, mais aussi les dégâts causés par le genre humain.
La Création du Monde, la survie de l’espèce humaine après la négation de la matière de la bombe d’Hiroshima, la « plastification » des océans : tout est là retraduit dans un geste artistique surréaliste ou plutôt hyper-réaliste… Une baleine ne suffit plus, Maki Ohkojima en fait naître une deuxième, puis une troisième. L’Aquarium de Paris se peuple d’art !
Née à Higashikurume, ville de la région de Tokyo réputée pour la qualité de ses rivières et de ses sources, Maki Ohkojima considère la Terre comme un vaste océan.
L’eau, élément essentiel de la vie dès le ventre de la mère, est « la soupe de vies » où des créatures se modèlent durant des milliers d’années. Dessiner l’océan c’est dessiner la vie.