Le nombre de véritables touristes russes visitant l’Europe est tombé à presque zéro, suite au blocus imposé en représailles à l’invasion de l’Ukraine. Mais les Russes qui ont de l’argent ne restent pas les bras croisés et cherchent tous les trous possibles pour passer l’été à leur manière.
A Paris, par exemple, il y a 95,8 % de touristes russes en moins entre janvier et mai de cette année par rapport à la même période en 2019. Selon les experts, cela ne devrait plus varier de manière significative jusqu’à la fin de l’année.
Cependant, malgré ces obstacles, les touristes russes ont effectué au global environ 22,5 millions de voyages à l’étranger en 2022, ce qui représente une augmentation significative par rapport à 19,2 millions en 2021, la Turquie étant la destination la plus populaire.
En cette année 2023, il a été révélé qu’ils affluent vers des destinations non occidentales. Des pays comme les Émirats arabes unis, la Thaïlande, l’Égypte, les Maldives et la Turquie ont enregistré une augmentation.
Pour tenter de s’approprier une part du marché touristique russe, plusieurs pays, à l’exception de ceux de l’UE, s’efforcent d’établir de meilleures liaisons de transport aérien.
La Thaïlande, le Maroc et le Sri Lanka prévoient d’ouvrir des liaisons aériennes directes avec la Russie pour faciliter les voyages depuis le pays.
En outre, l’Inde, Oman et le Myanmar ont également été en pourparlers avec les autorités russes pour explorer les opportunités qui, dans cette situation, sont importantes.
En Europe, les pays les plus touchés sont Chypre et la Grèce. Dans le premier cas, l’impact est considérable car les Russes se sont même fait créer un paradis fiscal exprès pour eux.