En cette période particulière, les fêtes de fin d’année seront quoi qu’il arrive bouleversées par la crise sanitaire. En effet, alors que seuls 15 % des Français partiront en vacances cette année (contre 24 % en 2019), ceux qui ont tout de même décidé de voyager ont dû fortement adapter leur séjour pour pouvoir en profiter dans le respect des gestes barrières.
15 % des Français ont prévu de partir en vacances cette année (en recul de 9% par rapport à 2019). Mondial Assistance vient de réaliser une étude en ligne les 2 et 3 décembre dernier auprès d’un échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Parmi les enseignements il en ressort notamment que :
-Les séjours en France davantage privilégiés par 76 % des vacanciers
-Le budget dédié pour ces vacances est en légère hausse avec 724€, (+30€ par rapport à 2019)
-La durée du séjour augmente elle aussi avec 7,5 jours de moyenne (7 jours en 2019)
-Si plus de 1 vacancier sur 2 a dû changer ses plans à cause de la pandémie et des restrictions, finalement seuls 8 % d’entre eux ont renoncé à visiter leurs proches
Crise sanitaire : plus d’un Français sur deux a adapté ses projets de vacances afin d’éviter les foules
En septembre dernier, 21 % des Français avaient toujours espoir de pouvoir partir en vacances en fin d’année. Aujourd’hui, près d’un mois et demi après le début du deuxième confinement, seuls 15 % d’entre eux ont maintenu leurs intentions de départ pour cette fin d’année (-9 points par rapport à 2019). Les personnes âgées, plus vulnérables, sont les plus prudentes. En effet, 10 % d’entre elles seulement prévoient de partir contre 22 % des moins de 35 ans.
Pour ceux qui partent, l’heure est à l’adaptation. En effet, 56 % d’entre eux ont dû modifier leurs choix pour ces vacances de Noël, avec comme objectif premier d’éviter la foule (22 %).
La France reste de loin le premier choix de destination pour les congés à venir (76 %), devant l’Europe (14 %).
Dans cette logique de limiter les contacts, les vacanciers privilégieront leurs propres solutions pour l’organisation de leur séjour, tant pour le transport (52 %) que pour l’hébergement (47 %).
Les solutions de logement et de transports plus collectifs, qui supposent un contact avec des personnes inconnues, attirent beaucoup moins cette année.