Bertrand Godinot, directeur général d’easyJet en France, constate la forte reprise du trafic aérien à Nice qui consolide sa base créée il y a 10 ans. « Easyjet traitera à l’aéroport de Nice près de 4 millions de passagers en 2022 soit 95 % de son trafic atteint ici en 2019. La reprise ici a été plus forte et plus rapide qu’ailleurs. »
La base Easyjet à Nice, qui a fêté en septembre ses dix ans, dotée de 5 appareils est toujours la plus importante de province par le volume de
passagers transportés. « Nous proposerons à Nice près de 40 destinations en 2023 avec l’ouverture de Copenhague. »
Nice bénéficie d’un lien historique avec la low cost britannique dont le premier vol vers Londres Luton a eu lieu il y a déjà 26 ans. Le Royaume Uni est toujours générateur d’un trafic aérien important pour Nice malgré le Brexit comme l’illustre les 8 lignes exploitées par Easyjet sur cet axe.
Aujourd’hui la compagnie britannique se place comme le premier opérateur aérien des 57 présentes sur la plateforme aéroportuaire niçoise tant pour le volume de passagers traités que son offre réseau.
La nouveauté cette année a été l’annonce du partenariat avec La Compagnie qui assure l’été un vol direct Nice New York.
Désormais l’hiver les azuréens peuvent emprunter Easyjet vers Orly et embarquer sur La Compagnie avec un billet commun. Une correspondance d’autant plus facile qu’EasyJet l’hiver propose de 7 à 8 quotidiens vers Orly au départ de Nice.
« Nous avons d’autres accords de ce type avec Emirates, Singapour Airlines ou Corsair. Par exemple pour Emirates, il n’est pas rare de voir des passagers venus avec Easyjet d’autres villes de province vers Nice embarquer sur le vol Emirates Nice- Dubaï. »
Pour l’avenir Easyjet continuera de compléter sa toile au départ de Nice. « Nous avons porté nos efforts ici vers le Maroc ou Israël , on aimerait bien desservir la Tunisie. Les pays scandinaves sont également une cible intéressante car de nombreux scandinaves sont propriétaires dur la Côte d’Azur. »
Le vol Nice Copenhague en 2023 illustre cette stratégie. Quant aux pays d’Europe de l’Est, autrefois prometteurs sur le plan touristique et affaires, les perspectives sont bloquées pour l’instant à cause de la guerre en Ukraine.
Propos recueillis par Michel Bovas