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Easyjet redécolle à Nice

Préparant pour l’automne la célébration des 10 ans de sa base niçoise et des 26 ans de présence sur le tarmac de l’aéroport niçois, Easyjet a bien voulu répondre aux questions de La Quotidienne. Reginald Otten, Directeur adjoint de la compagnie, évoque la situation à Nice.

La Quotidienne : Comment se porte Easyjet à Nice ?

Reginald Otten, Directeur adjoint d’easyJet pour la France : « Depuis quelques semaines le trafic de la compagnie repart et bien au-delà de ce que l’on espérait, Et si l’on regarde le niveau des réservations pour la période été, nous sommes au-delà de 2019. Ici à Nice nous proposons 39 destinations dont les deux tiers à l’international. Parmi les plus récentes en Brest qui sera desservie de fin juin au 28 octobre avec 3 fréquences par semaine ou Alghero en Sardaigne en complément d’Olbia avec 2 vols par semaines puis 6 en juillet-août. « 

LQ : Qu’en est-il du marché domestique ?

RO : « Nous proposons déjà au départ de Nice des vols directs vers Biarritz, Bordeaux, Brest, La Rochelle, Lille, Lyon, Nantes, Rennes, et Toulouse. On pourrait rajouter Strasbourg puisque nous proposons de relier l’aéroport de Bâle Mulhouse situé à seulement une heure de train de la capitale alsacienne. Enfin pour Paris nous offrons 7 quotidiens vers Orly et 3 vers Roissy. »

LQ : L’Europe est également l’une de vos priorités ?

RO : « La nouveauté c’est une forte demande de réservation des britanniques pour la Côte d’Azur au départ des aéroports reliés directement à Nice par notre compagnie comme Londres (aéroports de Gatwick et Luton) ,Belfast, Bristol, Edimbourg, Liverpool et Manchester. Nous sommes très présents sur le reste de l’Europe en reliant Nice à des villes en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Grèce, en Italie, aux Pays Bas, au Portugal et la Suisse. Pour Genève, par exemple, on propose jusqu’à 5 vols quotidiens en juillet. Pour l’Espagne nous sommes les seuls à proposer l’accès aux trois Iles des baléares avec les liaisons avec Ibiza, Minorque et Palma de Majorque. « 

LQ : Et ailleurs ?

RO : « Nous desservons le Maghreb et le Moyen Orient avec Marrakech et de Tel Aviv. Notre modèle restant toujours le court et moyen-courrier à 3 heures de vol maximum. On ne peut aller au-delà.
Par exemple la desserte de Tel Aviv, plus lointaine destination pour Easyjet au départ de Nice, nous oblige à mobiliser un appareil sur la journée. Ce n’est pas notre modèle. »

LQ : Un point sur la base de Nice ?

RO : « La base, créée il y a 10 ans, épaule le développement de notre réseau. Elle emploie 200 personnes et dispose d’une flotte de cinq Airbus. Elle nous permet de nous adapter à la demande en ouvrant de nouvelles destinations ou en renforçant nos capacités lors de grands événements qui se déroulent sur la Côte d’Azur comme en mars le Mipim ou en mai le festival de Cannes ou le Grand Prix de Monaco.

Historiquement, Nice est l’une de nos plus anciennes escales créées en France il y a 26 ans. Elle est toujours l’une des plus importantes en matière de trafic.

Avant la crise Covid, Easyjet traitait un tiers du trafic niçois. Nous sommes aujourd’hui encore la première compagnie à Nice.

La reprise du tourisme, de l’économie ou la relance du tourisme d’affaires sur la Côte d’Azur nous laisse optimisme sur notre présence à Nice ».

Propos recueillis par Michel Bovas