Il y a tout juste un an, un A380 d’Emirates était affecté sur la ligne quotidienne Nice Dubaï pour répondre à la forte croissance de trafic. Le premier juillet 2017, l’A380 en exploitation commerciale entamait ses rotations sur le tarmac niçois.
Selon Thierry de Bailleul (photo), Directeur général pour la France d’Emirates, l’A380 a permis une croissance de la capacité en siège de 44 % avec ses 519 sièges contre 360 pour le B 777 qui assurait avant la ligne.
Au total sur un an, la ligne a connu une croissance de 28 % du nombre de passagers soit 257.000 pour la première année d’exploitation de l’A380 sur Nice.
Emirates espère encore une marge de progression de 15 à 20 % sur cette ligne. Et cela malgré la concurrence de Qatar Airways qui assure depuis un an également une ligne Nice Doha en mettant, tout comme Emirates, l’accent sur leur hub respectif, pour un accès plus rapide vers l’Asie Pacifique ou l’Afrique.
Pour l’instant Emirates, du fait de l’accord bilatéral entre la France et Dubaï, ne peut aller au-delà pour la ligne Nice Dubaï.
L’accord bilatéral porte sur 32 vols par semaine (20 pour Paris, 7 pour Nice et 5 pour Lyon). La compagnie pense qu’un aller-retour en A380 par jour entre Nice et Dubaï est suffisant pour les trois ans à venir. Plus tard il n’est pas impossible qu’elle envisage de renforcer la desserte si l’accord bilatéral évolue.
Emirates est un gros acheteur d’A380 avec 103 unités en service et 69 en commande. La moitié des A380 fabriqués par Airbus sont achetés par la compagnie Emirates qui est également un gros clients pour les vins français (56 M€ d’achat) . Près de 85 % des vins servis à bord sont français. Emirates est également le premier acheteur mondial de champagnes Dom Pérignon.
Michel Bovas