Depuis 2014, Europcar a entrepris une transformation en diversifiant ses activités au-delà de son activité historique de location. D’un spécialiste de la location de voitures, le Groupe est devenu un fournisseur mondial de services de mobilité. Il fallait donc marquer cette nouvelle empreinte.
Le nom du groupe évolue … plus qu’il se modifie
Le groupe Europcar se nomme désormais le groupe « Europcar Mobility » qui incarne la transformation du groupe de locations de voitures.
Caroline Parot (photo), la DG du groupe a déclaré : « Notre objectif est de devenir la société de services de mobilité préférée de nos clients, offrant une alternative attrayante à la propriété de véhicules avec une large gamme de services allant de la location de véhicules aux services de chauffeurs, au partage de véhicules et à la location entre particuliers. ».
Europcar Mobility détient plusieurs entreprises
Fin 2017, Europcar rachetait « Goldcar » pour devenir un acteur majeur d’un segment low-cost européen en forte croissance.
A travers sa filiale Ubeeqo, spécialisée dans l’autopartage, Europcar investit dans « Poleis Consulting » et sa marque « Scooty » créée en 2016 pour proposer une nouvelle solution de mobilité urbaine et électrique et de développer des synergies avec l’autopartage, son cœur de métier.
Europcar veut répondre à toutes les solutions de mobilité
Le groupe souhaite devenir un leader mondial des solutions de mobilité en proposant de nouveaux services de mobilité répondant aux besoins et aux attentes des clients.
Les marchés du scooter-partage et de l’auto-partage se développent rapidement. Demain, on verra sûrement Europcar dans les véhicules autonomes ou dans les drones pour passagers. Pourquoi pas ?
Un premier trimestre 2018 difficile
Si la société a annoncé une augmentation de son chiffre d’affaires, elle constate également des pertes significatives au premier trimestre.
La société a réalisé un chiffre d’affaires de 556 millions d’euros au premier trimestre 2018, en hausse de 28 % à taux de change constants par rapport au premier trimestre 2017. La perte enregistrée est de 21,4 M € dans son bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIA).
Serge Fabre