Intelligente politique de réouverture étape par étape que celle de la Thaïlande. Ce 15 juillet l’île de Ko Samui, celle de Ko Phangan et celle de Ko Tao, avec leurs plages de rêve, sont de nouveau accessibles aux visiteurs étrangers vaccinés. Le pays ouvre graduellement avec un niveau maximum de précautions. Les paradis ça se mérite.
C’est peu dire qu’après quasiment deux ans de diète, l’accueil des locaux se fait à bras ouverts.
Sur le tarmac, ce 15 juillet le 1 er avion qui s’est posé a eu droit aux honneurs de l’arrosage d’usage de jets d’eau dédié aux grands événements et à la présence personnelle du ministre du tourisme et des sports Mr Phiphat Ratchakitprkarn venu accueillir les premiers touristes étrangers.
« Une nouvelle étape avant la réouverture espérée de tout le pays annoncée par le Premier Ministre pour fin octobre » a-t-il précisé.
Espérons que le virus et ses variants n’en décident pas autrement. Le pays n’ouvre actuellement que les zones les mieux contrôlées et les moins atteintes par la pandémie.
Initiative de sagesse de la part des autorités qui savent à quel point un effet boomerang pourrait être fatal à ce pays auquel le tourisme apporte généralement environ 5 % de son revenu national.
Phuket a été la première à rouvrir, le 1er juillet dernier, et tout le reste est planifié pour ouvrir étape par étape avec des politiques de contrôles sanitaires drastiques du départ à l’arrivée.
Même vacciné, tout visiteur doit avoir en plus un test PCR au départ de France ; il subira un nouveau test à l’arrivée et de trois ours d’isolement à l’hôtel. Mais pour qui connait le charme des hôtels en Thaïlande, toutes catégories confondues, c’est loin d’être une punition.
Selon les autorités du tourisme, près de 6 000 touristes sont revenus à Phuket entre le 1 er et le 15 juillet.
Des programmes de sécurité sanitaire ont été mis en place tant à Phuket (programme Phuket Sandbox) qu’à Ko Samui et les îles environnantes (programme Samui Plus) et la TAT (Tourism authority of Thaïland) s’attend à environ 100 000 touristes étrangers entre juillet et septembre à Phuket et un millier de mi-juillet à mi-août à Samui dans le cadre du programme Samui Plus et dans les hôtels labellisés SHA+ (safety & Health Administration).
Ces hôtels consentent aux normes les plus élevées en termes de sécurité sanitaire. L’exigence s’étend aux diverses excursions ou activités souhaitées sur place.
Les nombreux amoureux de la Thaïlande peuvent donc se mettre dans les starting-blocks, mais en contrepartie de quelques contraintes supplémentaires comme partout ailleurs dans le monde actuellement.
L’avantage étant qu’on reste rarement pour un court séjour au pays du sourire.
Bon à savoir :
Bangkok étant zone de forte propagation du virus ne soyez pas étonnés, si vous transitez par son aéroport, de voir circuler du personnel d’entretien vêtu de tenues de protection blanches façon cosmonautes.
De toute façon n’entrent dans les aéroports que des personnes complètement vaccinées et pouvant témoigner en outre d’un test PCR de moins de 72 heures.
Arrivés sur les îles autorisées, un nouveau test est exigé et il faut attendre dans l’hôtel la confirmation négative du test.
Après quoi on peut retrouver ou découvrir la légendaire magie de la Thaïlande, l’extrême douceur de sa population et l’impressionnante beauté des parcs naturels, des nombreuses îles et îlots joignables par petits bateaux, la gastronomie si raffinée, les temples dorés, l’artisanat non moins raffiné et peu coûteux, les inoubliables massages et la luxuriante végétation.
Seul conseil à prendre très au sérieux : tout visiteur aura besoin de diverses attestations, tests, autorisations d’entrée dans le pays, attestation d’assurance, preuves de vaccination etc.
Il est capital de vérifier ces documents à la virgule près et de respecter les consignes données avant le départ de façon très scrupuleuse. Aucune erreur ou exception n’est admise ne serait-ce que pour monter à bord de l’avion.
Dans le contexte si particulier du moment, sans doute est-il préférable d’organiser son voyage avec une agence ou un Tour opérateur. Mais, sur place, le rêve tient toujours ses promesses et, il faut bien le reconnaitre, l’absence momentanée d’un grand nombre de touristes est, pour ceux qui viennent actuellement, un privilège inespéré.
Et enfin, même si au regard de toutes les précautions prises, un quelconque souci de santé devait se déclarer sur place, il est bon de rappeler que la Thaïlande a un réseau hospitalier et une médecine de pointe. Qu’on peut se passer de tester de préférence !
Evelyne Dreyfus