Déjà dix ans que le géant américain est présent en France.
Un marché que connait bien Fabrizio Giulio (photo), Directeur Général d’Expedia.fr, venu il y a quelques jours présenter sa stratégie et sa feuille de route pour la fin 2014 et l’année 2015.
« La France, derrière le Royaume-uni, l’Allemagne et l’Italie, est le quatrième marché pour Expedia. Nous y voyons un grand potentiel de développement et avons décidé de mettre les moyens pour atteindre nos objectifs « .
[1]Parmi les moyens avancés, la refonte du site internet expedia.fr, avec une nouvelle ergonomie, la technologie responsive, la déclinaison pour mobile et tablettes ainsi que le « scratchpad » (un outil permettant de prendre des notes et affichant automatiquement les derniers meilleurs prix des prestations).
« Cette nouveauté, déjà testée en Grande-Bretagne et aux USA, nous permet de gagner de 3 % à 4 % sur le taux de conversion « .
« L’accent sur la technologie mobile est confirmée par notre récente étude conduite par Northstar dans 25 pays à travers le monde observant les comportements et préférences d’utilisation des appareils mobiles chez les voyageurs d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud, d’Europe et de la région Asie-Pacifique« .
Les résultats de cette étude révèlent ainsi une forte dépendance des voyageurs modernes vis-à-vis de leurs appareils mobiles, à savoir leurs smartphones, tablettes, ordinateurs portables ou montres connectées.
« 69 % des voyageurs français déclarent que leurs appareils mobiles occupent une place essentielle dans leur vie quotidienne ».
S’appuyant également sur la puissance de ses marques B2C et B2B (hotels.com et Egencia), Fabrizio Giulio ne cache donc plus ses grandes ambitions et accentue le rééquilibrage de son chiffre d’affaires par activité, avec aujourd’hui 30 % de ses transactions pour le vol sec, 50 % avec les hôtels et 20 % en packages (forfaits dynamiques -vols+hôtels).
« 15 % de nos réservations se font aujourd’hui sur mobiles et tablettes, que ce soit via des applications ou des sites mobiles, ce chiffre est forcement appelé à progresser « , conclut ainsi Fabrizio Giulio.