A 15 000 km des côtes françaises, perdues au beau milieu de l’océan Pacifique… les îles Marquises sont berceau de la culture maohi. Objet de fantasme depuis les premières explorations au XVIIIème siècle, l’archipel polynésien a attiré les voyageurs et les plus grands artistes occidentaux, à l’image de Robert Louis Stevenson, Hermann Melville, Paul Gauguin ou Jacques Brel, tous attirés par l’exotisme et la richesse culturelle de la Polynésie. Il s’expose jusqu’au 24 juillet prochain au musée du Quai Branly à Paris.
Pour la première fois en France, depuis 20 ans, le musée du quai Branly rend ainsi hommage à la culture marquisienne à travers un ensemble de plus de 400 œuvres issues de ses collections et de celles de prestigieux musées français et étrangers.
[1]L’exposition retrace l’histoire de l’archipel et des changements qui se sont opérés suite au contact avec l’Occident.
Avec un ensemble de dessins, sculptures, instruments de musique, peintures – dont des chefs-d’œuvre de Paul Gauguin (peinture, dessins) réalisés dans l’archipel – le musée du quai Branly dresse un vaste panorama artistique des îles Marquises.
Des fêtes et de la musique tout le temps
L’exposition s’inspire de la place publique où se rassemble la communauté, le tohua, pour y présenter les instruments de la fête et leur rôle symbolique : tambours, trompes, échasses…
[2]Un tatouage culturel omniprésent
Les Marquisiens étaient les plus tatoués de tous les Polynésiens. Cet art leur avait été transmis par les dieux. Le tatouage du corps commençait à l’adolescence.
Elément protecteur et de prestige, il est également une marque de sensualité et un élément de séduction.
Les tikis
Les tikis, figures emblématiques de l’art marquisien sont sculptés dans différents matériaux, pierre ou bois le plus souvent.
Reconnaissables parmi l’ensemble des sculptures polynésiennes, les tikis contemporains marquisiens ont conservé les mêmes caractéristiques stylistiques.
Musée du quai Branly
37 Quai Branly
75007 Paris