Fermeture de l’aéroport à Bali ….à cause du volcan !

28 novembre 2017   Serge Fabre   Aucun commentaire   Transport    aéroport de Denpasar, Bali, Indonésie, Lombok, Mont Agung    5160 vues

On l’attendait depuis plusieurs semaines. Les spécialistes avaient prévu que le volcan du Mont Agung pouvait provoquer une forte éruption. Des fumerolles annonçaient un réveil imminent. Par sécurité, l’aéroport de Bali a été fermé. Cependant, aucun problème pour les touristes se trouvant dans l’ile à de nombreux kilomètres du volcan.

L’état d’alerte en niveau 3

« L’état d’alerte du Mont Agung a été relevé du niveau 3 au niveau 4 à partir de 6h hier lundi 27 Novembre », a déclaré Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole du Centre de vulcanologie et d’atténuation des catastrophes géologiques.

Dans un tweet, Sutopo a ajouté que l’aéroport international de Bali a été fermé pour le moment pendant 24 heures (du lundi à 7h jusqu’à 7h le mardi). On verra pour la suite.

Pagaille en prévision à l’aéroport de Bali

La fermeture de l’aéroport de Denpasar à Bali devrait toucher des dizaines de milliers de passagers. La fermeture de l’aéroport de Denpasar a déjà perturbé 445 vols et affecté environ 59 000 passagers. Les vols en direction de Bali sont pour le moment annulés.

Selon le Centre spécialisé à Darwin, en Australie, il y aurait des cendres sur le sol de l’aéroport de Denpasar ainsi que des cendres à haute altitude pouvant endommager les moteurs des avions.

Par contre, il semblerait que l’aéroport de Lombok voisin serait encore ouvert. Mais les compagnies aériennes prennent leurs précautions afin de ne pas endommager leurs avions.

On peut entendre les éruptions du volcan du Mont Agung

Les panaches persistants de fumée sont parfois accompagnés d’éruptions explosives et du son de faibles explosions qui peuvent être entendues jusqu’à 12 km.

L’agence nationale indonésienne des catastrophes a déclaré hier lundi 27 novembre que la zone d’exclusion autour du volcan, située à 75 km du centre touristique de Kuta à Bali, a été élargie à 10 km, les habitants de la zone étant instamment priés d’évacuer.

Serge Fabre