Dans la famille des salons et festivals qui assurent la prospérité touristique de la ville de Cannes, le Festival International des Jeux (du 24 au 26 février) est un cas à part et confirme cette année son ouverture aux professionnels.
« Près de 3 000 professionnels et 300 firmes sur près de 30.000 m² sont attendus alors que 100.000 visiteurs dont la moitié venus hors de la région sont attendus sur la Croisette« , indique Nadine Seul, la commissaire de la manifestation créée par le Palais des Festivals il y a déjà 31 ans.
« Ils restent en moyenne 3 jours dépensent en moyenne 68 euros pour l’achat de jeux et génèrent des retombées non négligeables sur l’hôtellerie, ou la restauration cannoise » précise t-elle.
[1]A ce titre c’est actuellement la plus importante manifestation grand public pour les jeux en France qui rassemble l’ensemble des entreprises tout univers de jeu confondus.
« Depuis un an on l’ouvre aux professionnels qui auront cette année une section réservée, une sorte de showroom, pour y organiser des rencontres d’affaires entre éditeurs et créateurs de jeux. Près de 300 auteurs de jeux pourront y rencontrer leurs futurs éditeurs tout en ayant la possibilité de tester leur prototype auprès du grand public. »
[2]À l’intérieur comme à l’extérieur du palais des Festivals, toute la ville de Cannes devient, l’espace d’une semaine, l’épicentre de toute l’activité ludique internationale, un plateau de jeu géant.
Éditeurs, distributeurs, auteurs, illustrateurs, joueurs… tout l’écosystème du monde du jeu se donne rendez-vous sur la Croisette.
Il génère une véritable économie pour la ville avec en 2016, pas moins de 3,5 millions d’euros de retombées économiques pour la ville en hébergement, restauration ou parking.
« On compte aujourd’hui environ un millier de nouveaux jeux par an, contre moitié moins en 2010 » pointe Nadine Seul, qui précise que le marché des jeux en France s’élève à 400 M€ et affiche une croissance annuelle à deux chiffres.
Autant d’élément qui renforce année après année le succès du festival auprès d’un public français mais aussi européen qui n’hésite plus à faire le déplacement.
Michel Bovas