Fructueuse participation touristique française au salon IPW de Los Angeles
24 mai 2024 Frédéric De Poligny Aucun commentaire À la une californie, Diana Ross, Dominique Plaissetty, François Perrin, Los Angeles, Micefinder, salon IPW, Santa Monica Pier, Visit USA Committee 3598 vues
Lors du grand salon du tourisme américain IPW qui se tenait cette année à Los Angeles, La Quotidienne a pu rencontrer quelques-uns des participants français qui pour rien au monde ne voudraient manquer cet événement annuel où ils viennent retrouver leurs partenaires américains habituels, en découvrir de nouveaux et affiner leurs contrats pour l’année à venir. IPW c’est toute l’Amérique sous un même toit.
La délégation française forte de 58 personnes, incluait en plus de quelques journalistes accrédités, pas moins de 27 représentants du secteur loisirs et 22 spécialistes MICE. Le service commercial de l’ambassade américaine à Paris et le Visit USA Committee de France étaient représentés respectivement par Valérie Ferrière et Delphine Aubert.
Avec 340 .000 visiteurs pour le seul premier trimestre 2024, soit une progression de plus de 20 % par rapport à 2023, le marché français a le vent en poupe.
Pour François Perrin (photo ci-contre), Directeur de zone chez Fram, il était impensable de ne pas être présent à IPW. Même son de cloche pour les autres T.O. et agences de voyages spécialisées sur le marché américain.
La Quotidienne a pu aussi s’entretenir avec Dominique Plaissetty avec sa double casquette de General Manager de Micefinder et de représentant « MICE » d’IPW pour la France. C’est lui qui depuis 12 ans est en charge de faire venir les plus belles agences françaises MICE au salons IPW.
Pour le secteur MICE, les États-Unis sont un marché non seulement important mais quasiment vital, car quelque soit profil d’un événement, il est facile de trouver une destination américaine offrant des contacts professionnels correspondants, une opportunité valorisante que des destinations plus exotiques ne peuvent offrir.
Pour Dominique Plaissetty, ce marché est un incontournable très recherché, mais il ne faudrait pas que l’augmentation sensible des coûts de l’hôtellerie américaine comme de la restauration puisse être un frein dans le futur pour quelques clients, si cette inflation tarifaire continuait au même rythme.
Quoiqu’il en soit pour l’ensemble des acheteurs MICE français la demande est toujours aussi forte et les prévisions sont au beau fixe.
Avec près de 100.000 rendez-vous préprogrammés, IPW est un salon parfaitement rodé qui sait habillement maitriser les plannings de chacun, visiteurs comme exposants, tout en laissant de multiples possibilités de rencontres imprévues, lors des « social net-working events ».
Ici ces opportunités vont de pair avec le sens de l’accueil d’IPW, de la ville de Los Angeles et même de l’état de Californie. Des pré et post tours de 3 à 4 jours sont proposés et sont vite saturés par les demandes.
En plus, pour tous les participants, la journée précédant le salon est l’occasion de découvrir des aspects variés de Los Angeles par petits groupes thématiques.
A tout cela s’ajoutent aussi les soirées inaugurales et de clôture du salon, sans compter les événements privés organisés par les grands exposants.
C’est la toujours dynamique Diana Ross qui a lancé la soirée inaugurale qui s’est tenue au Los Angeles Memorial Museum.
Et pour finir ce salon en beauté, ce sont les Studios Universal d’Hollywood qui ont reçu les milliers de participants pour une soirée mémorable au cœur même de l’industrie américaine du cinéma.
La veille du salon, le Getty Museum, emblème culturel de Los Angeles, avait invité les centaines de journalistes à un petit-déjeuner/brunch qui fut aussi l’occasion de découvrir la superbe exposition temporaire consacrée à Camille Claudel, un trop rare hommage à cette artiste brillante qui pour beaucoup est limitée à sa seule image de muse de Rodin.
Gros succès aussi pour l’iconique Santa Monica Pier, qui a invité les participants à venir découvrir un soir cette jetée avec ses restaurants et ses activités populaires bien connues comme sa grande roue et ses autres attractions foraines.
Cette soirée n’étant pas privatisée, ce fut une belle occasion de découvrir l’incroyable diversité du public américain, famille avec bébés et enfants, prédicateurs en tout genre, starlettes en devenir, tatoués de la tête au pied… et tout cela dans une ambiance totalement détendue.
L’Amérique authentique où tout est possible.
Frédéric de Poligny, depuis Los Angeles
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