La reprise du trafic aérien sur la première plateforme aéroportuaire de province pour son trafic « passagers », pointe son nez au « bout du tarmac ». Pour la Côte d’Azur et son activité tourisme et voyage, tout secteurs confondus, l’aérien est essentiel à son désenclavement, le ferroviaire étant limité en raison d’un réseau insuffisant sans ligne à grande vitesse.
L’aéroport se prépare donc à ce retour en mettant en place toute une série d’actions pour porter au plus haut niveau la qualité sanitaire de ses terminaux. En période normale plus de 30.000 passagers plus autant d’accompagnant et 5 000 salariés transitent chaque jour sur la plateforme.
Le plan sanitaire répond aux recommandations des autorités de santé (Haut Conseil de Santé Publique, ministère de la Santé) et des travaux des organisations sectorielles (ACI Europe, UAF). « Il est le résultat d’une analyse de ce qui a été mis en place sur les aéroports dans le monde pour offrir des conditions d’hygiène optimale », précise Dominique Thillaud, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur.
Parmi les nouveautés figurent un robot autonome émettant une lumière UV virucide. Il élimine quasiment 100 % des bactéries et virus présents dans l’air ou sur les surfaces traitées.
En complément des agents de désinfection seront déployés, vêtus de tenues spécifiques au traitement du virus, comme on en rencontre en milieu hospitalier.
Des bornes de distribution automatique de gel hydroalcoolique ont été installées, à proximité des bornes libre-service pour l’enregistrement des voyageurs ou de leurs bagages, des postes d’inspection filtrage…
Les blocs sanitaires, dotés de purificateurs d’air et de surface, et de rayonnement UV purifiant. Le réseau de ventilation des terminaux disposeront de filtres de type en milieu hospitalier, améliorant de 50 % la qualité du traitement actuel.
Le port du masque sera obligatoire pour les passagers qui devront se présenter avec ou pourront en faire l’acquisition au sein des terminaux. La liste n’est pas close car l’aéroport entend jouer son rôle dans la reprise de l’activité nécessaire pour l’économie de la destination.
Michel Bovas