Selon les chiffres évoqués par Citotel, réseau d’hôtels indépendants, ce segment représenterait encore en France 17.000 établissements.
Ce nombre déclinerait à mesure que passent les années, sous les effets conjugués de la concurrence des chaînes hôtelières et, de plus en plus, des normes et contraintes qui décourageraient plus d’un exploitant.
La prochaine étant la mise en conformité des établissements en matière d’accessibilité pour les personnes handicapées, prévue pour 2015.
Si cette mise aux normes apparaît légitime, la réalisation des travaux, elle, peut plomber plus que sérieusement les comptes d’un établissement et ainsi motiver sa revente ou sa transformation en appartements par exemple.
Citotel est donc une société coopérative qui regroupe des hôtels indépendants, deux, trois et quatre étoiles. Ses services commerciaux et ses outils informatiques génèrent, selon Pascal Macé son PDG, 9 millions d’euros de chiffre d’affaires chez les hôteliers partenaires.
40.000 clients sont porteurs de la carte de fidélité Citotel qui offre de menus avantages et autres récompenses (coffret bien-être, magnum de champagne, bon de réduction).
Le droit d’entrée est fixé à 2.500 euros par hôtel, assorti d’une cotisation de 3.500 euros par an, un peu moins de 300 euros par mois.
« Un hôtel indépendant ne peut pas travailler avec les grandes plateformes de réservation. Tous nos établissements sont présents sur les 4 GDS » (entre autres caractéristiques techniques), argumente Pascal Macé.
Doté de 220 à 230 établissements répartis en France (avec quelques unités en Allemagne et en Belgique), Citotel n’ambitionne pas d’élargir son parc.
« Nous sommes bien implantés sur le territoire depuis maintenant 20 ans, même si notre présence doit être renforcée sur le Nord », constate Pascal Macé qui évoque un possible partenariat avec Vacances Bleues dont l’un des hôtels parisiens, le Provinces Opéra (36, rue de l’Échiquier dans le Xe), adhère au réseau Citotel.