La défaillance d’une importante agence de voyages turque a provoqué la colère de milliers de touristes russes, ukrainiens, géorgiens mais aussi d’Europe occidentale. Les compagnies aériennes low costs ou régulières, dont Emirates ou Finnair entre autres, qui n’ont pas reçu d’argent, ont refusé de transporter des passagers.
Les vacanciers sont comme toujours confrontés au problème du retour dans leur pays d’origine. Les touristes ont acheté des billets par l’intermédiaire de l’agence Aerobilet, propriété de Iati et les compagnies leur ont envoyé un message disant l’impossibilité d’effectuer le transport, car elles n’avaient pas reçu de paiement pour la réservation des vols.
Aerobilet est une agence de billetterie turque, affiliée au groupe IATI. Auparavant, l’Association du transport aérien international (IATA) a fait état de la défaillance de l’Iati et de sa déconnexion des systèmes de réservation en raison de retards dans les paiements.
Le rapport parle de trois entités juridiques – Iati Turizm Ticaret, Gama Iati Turizm Ticaret Anonim Sirketi et IDMS Turizm Ticaret. Leur dette totale envers l’IATA s’élevait à 48 millions de dollars.
Aerobilet Turizm Ticaret n’en fait pas partie. Mais il est probable que la société a également connu des problèmes en raison de la défaillance de la société holding mère. Les téléphones d’assistance d’Aerobilet ne répondent bizarrement plus.
Le 17 octobre dernier, le Comité des transports aériens internationaux (IATA), conformément aux procédures contractuelles a retiré l’autorisation d’émettre des billets aux agents de voyages, Iati Turizm Ticaret, Gama iati Tuizm Ticaret Anonim Sirketi, et Idms Turizm Ticaret, iati. Cette action était en réponse au refus de ces agents de débloquer les remises pour les ventes des compagnies aériennes du 16 au 30 septembre dernier.
Selon IATA, « la suggestion de Iati selon laquelle la récente mise en œuvre du programme NewGen ISS en Turquie est à l’origine de ces dysfonctionnements est inexacte.
Mais Iati peut encore être réadmis au BSP sans délai s’il règle sa dette avec le BSP Turquie et se conforme à l’accord qui a été accepté par l’agent de voyages en Turquie« .