Le Président de la République a annoncé un confinement prolongé jusqu’au 11 Mai prochain. Il faut d’abord être certain que le pays dispose enfin de tests en nombre et de masques ! Il faut espérer que les grands pontes de la médecine vont enfin se mettre d’accord sur le meilleur traitement médical. Des accompagnements économiques ont été abordés notamment sur le tourisme et le secteur du voyage … mais est-ce que les Entreprises du voyage, le syndicat professionnel français, pourront en bénéficier ?
Jean-Pierre Mas : c’est ce que nous attendions !
Le Président Macron a confirmé que la reprise du tourisme va être lente et il va falloir accompagner la filière. Interrogé par Europe 1, entre autre, Jean-Pierre Mas réjouit et indique en substance : « C’est tout à fait ce que nous attendions ». On peut avoir tout de même quelques doutes, quand on écoute attentivement le ministre des finances
Pour Bruno Lemaire d’abord les hôteliers et les restaurateurs
Quand on écoute Bruno Lemaire, Ministre des Finances, on évoque surtout les restaurateurs et les hôteliers concernant la possible annulation des charges sociales. Vous pouvez écouter les propos du ministre : https://youtu.be/SNunJ-pUVVc [1]
On suppose que Jean-Pierre Mas va encore se battre pour la profession
Il est clair que contrairement aux hôteliers et restaurateurs, notre profession emploie du monde mais n’apporte pas grand-chose à la balance commerciale de la France. C’est un handicap quand on évoque les agences de voyages et les voyagistes, qui, pour la plupart envoient leurs clients à l’étranger. Il y a encore des précisions à attendre de la part des « Entreprises du Voyage » sur l’abandon des charges sociales et fiscales !
Des avancées ont déjà eu lieu
« Les mesures prises par le gouvernement pour ce premier mois de confinement : chômage partiel, report de charges sont très efficaces » précise Jean-Pierre Mas. Le gouvernement a notamment mis en place de premières mesures autorisant les agences de voyage à ne rembourser les annulations qu’au bout de 18 mois, période pendant laquelle un avoir sera proposé aux clients qui souhaiteraient reprogrammer leur escapade.
Il va falloir se faire à l’idée que la saison d’été est quasi morte
L’hypothèse d’une reprise rapide du tourisme s’éloigne. La fameuse haute saison vers les pays de la Méditerranée sera faible, voire inexistante.
Déjà, une majorité de français reste en France et cette année, ils seront encore plus nombreux à préférer rester au pays plutôt que de s’aventurer ailleurs. Par ailleurs, nos frontières sont quasi fermées, comme d’autres pays, et il faut s’attendre à voir peu d’étranger rapidement.
Il faudra miser sur la saison hiver et surtout sur 2021
La profession a déjà vécu quelques séismes. Mais l’ampleur de cette épidémie est inédite pour tous. Il va falloir se réinventer. Il va falloir faire preuve d’imagination et de quelques moyens car il va falloir passer le cap.
La communication sera plus que jamais capitale. Les français vont avoir besoin d’être rassurés quant à la circulation dans le pays de destination, la propreté des établissements sélectionnés et la nourriture proposée. Les exigences de nos clients vont être décuplées.
Serge Fabre