« L’histoire parlera d’un Rio de Janeiro avant et d’un Rio de Janeiro en bien meilleure condition après les Jeux Olympiques« , a déclaré le président du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach, lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Rio 2016. C’est en effet un héritage unique que laisseront ces Jeux aux générations actuelles et à venir de Cariocas et de Brésiliens, un héritage qui aura un impact sur de nombreux aspects de leur vie quotidienne.
Bien évidemment, l’héritage sur le plan sportif sera considérable, avec de nouvelles installations de niveau mondial aussi bien pour les athlètes amateurs que pour les sportifs d’élite :
[1]– Le parcours de golf de Rio 2016 deviendra le premier parcours public de Rio de Janeiro, assurant la pérennité de ce sport au Brésil.
– Le site du slalom en canoë, outre le fait de conserver son affectation initiale, a déjà été transformé en zone de baignade publique pour la population locale.
-Six installations du Parc olympique formeront le premier centre d’entraînement olympique du pays, lequel accueillera des athlètes du Brésil et d’autres pays d’Amérique du Sud.
[2]De bien meilleurs transports
Tirant parti de l’effet catalyseur des Jeux Olympiques, Rio de Janeiro a également amélioré son infrastructure de transports publics. À la fin de l’année, 65 % de la population locale aura accès à des transports publics de grande capacité contre 18 % en 2009, et ce grâce à :
– quatre nouvelles lignes de transport rapide par autobus (BRT) qui ont étendu le réseau de transport de la ville;
– la nouvelle ligne de métro 4 entre Zona Sul et Barra da Tijuca, deux secteurs jusque-là reliés par une seule route embouteillée;
– un réseau de trains légers dans le centre-ville;
– de nouvelles voies de circulation et des routes remises en état.
Des infrastructures pérennes
Les Jeux Olympiques de Rio 2016 laisseront un héritage sur le plan éducatif également, avec des installations et un savoir acquis alors que Rio était ville hôte. Cariocas et Brésiliens auront désormais à disposition :
– un laboratoire antidopage ultra-moderne qui sera transformé en laboratoire de recherche à l’Université fédérale de Rio de Janeiro;
[3]– quatre nouvelles écoles construites à partir des matériaux de la Future Arena (site du handball) – le recours à ce type « d’architecture nomade » était prévu dès le début;
– une quatrième école olympique aménagée dans la halle Carioca 3, qui viendra compléter le centre d’entraînement olympique;
-un savoir acquis grâce au programme Transforma, dont ont bénéficié plus de six millions d’écoliers au Brésil et ailleurs dans le monde.
Vers un timide retour à l’égalité ?
Les Jeux ont aussi laissé un héritage économique à la ville et au pays. Il ressort d’une étude indépendante menée par la Fundação Getulio Vargas que Rio a connu, durant les préparatifs de la manifestation olympique, le développement le plus rapide et le plus équitable sur le plan social de toutes les villes brésiliennes.
Porto Maravilha
Outre les constructions et les emplois créés pour les Jeux, les bienfaits économiques se feront sentir à de multiples niveaux :
– la revitalisation de Porto Maravilha a ouvert le centre-ville sur l’océan et considérablement amélioré ce quartier historique;
[4]– l’industrie du tourisme profitera, grâce aux investissements effectués avant les Jeux, des nouveaux hôtels construits et des nouveaux débouchés offerts en termes d’organisation de congrès;
– des programmes de formation ont été proposés dans de nombreux domaines et un million de cours d’anglais a été donné par le comité d’organisation de Rio 2016 aux membres de son personnel, aux volontaires et à d’autres parties prenantes.
Enfin, l’organisation réussie de ces Jeux merveilleux a permis de raviver le sentiment d’unité et de fierté nationales. Ce qui n’est pas la moindre des choses !