Après rejet par le Tribunal Administratif de Marseille d’une action du groupe écologiste sur l’extension du Terminal 2 , l’aéroport va pouvoir engager le chantier alors que le trafic aérien revient à un niveau connu avant la pandémie de Covid.
Pour la direction de l’aéroport l’adaptation du terminal 2 permettra aux passagers de bénéficier des meilleures conditions d’accueil et de sécurité. Aux craintes des écologistes sur l’accroissement du trafic aérien le Tribunal admet que l’optimisation du taux de remplissage des avions et l’augmentation des capacités des aéronefs n’imposent pas l’augmentation du trafic aérien.
Entre 2012 et 2019 par exemple, le nombre de passagers accueillis sur les terminaux à Nice a augmenté de 29 % alors que la hausse du nombre de mouvements d’avion sur la même période est de moins 1 %.
Pour rappel en 2019, l’aéroport avait traité 14,5 millions de passagers dans ses deux terminaux soit sa capacité d’accueil théorique maximale.
Après le Covid l’aéroport retrouvera en 2022 un trafic d’au moins 12 millions de passagers et certainement le cap de 2019 sera atteint en 2023.
Sachant que l’extension du Terminal 2 (25.000 m², 6 salles d’embarquement et salle de traitement bagages) nécessitera un chantier de deux ans , l’aéroport pourra donc traiter dans de bonnes conditions le trafic futur qui devrait dépasser en 2024 ou 2025 la capacité actuelle des terminaux.
L’extension devrait permettre au Terminal 2 de bénéficier d’une marge de progression d’au moins trois millions de passagers supplémentaire.
Une extension qui s’avère également nécessaire compte tenu de la nouvelle gestion sanitaire, à travers les gestes barrières, la distanciation physique entre passagers et des contrôles spécifiques allongeant les temps de parcours au sein des terminaux.
Michel Bovas