La présidente de l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme), Alix Philipon, recevait hier à déjeuner quelques journalistes de la presse spécialisée. Elle a dressé un 1er bilan de l’année 2016 et présenté les grands chantiers de 2017 dont certains sont déjà particulièrement avancés.
« 2016 aura été une année terriblement compliquée pour les raisons que nous connaissons tous, a indiqué Alix Philipon, mais paradoxalement elle nous aura permis de nous renforcer, de nous projeter vers l’avant et de tenter d’anticiper les besoins de nos adhérents en termes techniques, juridiques et commerciaux« .
Ensemble vers 2020
Parmi les bonnes nouvelles, le nombre d’adhérents à l’association qui dépasse désormais le cap des 3 500 adhérents avec 83 % d’agences de voyages (sur 6 800 immatriculés par Atout France, cela représente plus de la moitié), les objectifs financiers atteints (il faudra attendre l’assemblée générale de la semaine prochaine pour avoir les chiffres précis) et l’implication des adhérents dans les ateliers de réflexion mis en place en 2016 dont les résultats seront dévoilés lors de la prochaine assemblée générale.
[1]Le 3 500 ème adhérent (Lionel Rabiet, président de Croisières d’Exception) était d’ailleurs invité au déjeuner au côté de la présidente et de ses plus proches collaborateurs.
Avec 3 508 membres, l’APST qui représentait déjà les 2/3 de la profession atteindra ainsi les 4/5 du marché, juste récompense du travail accompli et de l’intérêt grandissant des entreprises pour ses activités.
La solidarité n’est pas oubliée par l’association qui tiendra son conseil d’administration (ainsi d’ailleurs que celui des Entreprises du Voyage) à Nice en hommage aux victimes des attentats.
Un bilan financier très satisfaisant
L’APST devrait dégager pour l’exercice 2016 un excédent, qualifié par la présidente de « conséquent » (le montant sera connu lors de la prochaine assemblée le 26 avril) et qui aura pour conséquence la non augmentation des cotisations pour 2017 et l’investissement d’une campagne de communication grand public (450 000 euros) pendant une durée de 2 ans.
« Le nombre de sinistres sur 2016 est bien inférieur à celui de 2015 » a précisé Mme Philipon qui se réjouit du retour de grands ténors de la profession tels, par exemple, le groupe Salaün Holidays et n’aura finalement pas été trop impacté par l’affaire Boiloris (chiffrée entre 2,5 et 2,8 millions d’euros et amortie par les garanties).
Même si le retrait des banques dans la garantie financière des fonds déposés (dont elle n’a plus l’exclusivité) bénéficie largement à l’APST, c’est bien sa capacité à assumer son rôle, en faisant partir les clients, qui en fait une pièce maîtresse et contribue à la bonne image de la profession auprès du grand public.
PR