La complainte du roi Richard
4 décembre 2014 Lucius Maximus 2 commentaires Alea Jacta Est, Distribution 3985 vues
« Point n’est besoin d’élever la voix quand on a raison. » Proverbe chinois.
Oyez, Oyez gentes dames et gentilshommes, Richard cœur de lion, monte au créneau et part guerroyer.
Malte était le lieu idéal pour s’adresser à ses sujets. Le ton est donné, le preux chevalier, grand pourfendeur de causes diverses part en croisade.
Traditionnellement, il est pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour. C’est son truc.
Mais son problème est qu’il hésite entre le rôle de Robin des bois et celui du roi Richard.
Mais, il a trouvé, son nouveau combat : l’APST. Plus exactement l’arrêté qui prévoit le doublement des cotisations.
J’en conviens, la cause est juste, compréhensible. Mais les raisons de son ire actuelle le semblent beaucoup moins.
Soyons logiques, quelle est faute du Président actuel ? On ne peut tout de même pas lui reprocher d’être à l’initiative du décret qui double les cotisations. C’est une loi.
Voire d’être en mesure de l’abroger ou de le modifier ? Mais, c’est bien connu, si ce n’est toi, c’est donc ton frère… c’est donc quelqu’un des tiens.
Après tout, le tort du président est peut-être tout simplement d’être le président ?
Ourdirait-‘il un complot pour devenir Président à la place du Président. Illogique, Iznogoud est un infidèle !
Alors sa colère doit concerner de dispendieux emprunts pour financer l’achat du château… pardon du siège.
Disons que c’est une question dont l’appréciation appartient à chacun. Surtout à celui qui gère l’association.
Il peut soit capitaliser des biens immobiliers qui servent de garantie bancaires pour pallier à des défaillances trop importantes pour être réglées sur la trésorerie courante de l’association.
Un peu comme les adhérents qui doivent apporter des contre-garanties pour leurs garanties financières. Cela s’appelle une gestion « de bon père de famille. »
Mais sans doute ce n’est pas assez novateur, trop prudent.
Il faut rappeler que l’APST héberge (moyennant loyer) le SNAV. Donc, un capital certes immobilisé mais qui rapporte. C’est donc un choix qui peut se défendre.
Ou alors quelle autre solution préconise le roi Richard. A part une révolution de qui déposerait le Président ?
Rien, à part, s’entourer de vrais argentiers. Mettre en place une cour royale ou un conseil de guerre.
Aussi fin stratège que querelleur, il menace que ses gens quittent un navire. Je m’abstiendrai tout commentaire trop facile à ce sujet.
Mais le voilà notre Titanic, qui pour l’instant n’a toujours pas rencontré son iceberg. Et trace donc sa route.
Partir, pour choisir des solutions moins solidaires et plus financières ?
Pour faire pression sur l’APST en arrêtant de payer les cotisations 2015 ?
Un peu impulsif et tout à fait illégal, non ? Le fait du prince ?
Un édit pas vraiment royal en tout cas, et qui se veut menaçant.
Mais cela ne fera certainement pas avancer le problème.
Alors, qu’importe les saillies pourvu qu’on parle d’elles.
C’est bien le principal non ?
Lucius Maximus
Sénateur indépendant
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2 commentaires pour “La complainte du roi Richard”
les éditos sont des lieux d’expression mais lorsqu’ils donnent des opinions: juger le contre comme le pour. J’ai l’habitude que l’on me fasse passer pour un dictateur puis colonel grec et aujourd’hui celui de roi Richard( depuis quelques jours, j’ai été augmenté…). Mais, il serait plus intéressant de bien s’informer sur les sujets.
Celui de la garantie est un sujet qui touche toute la profession. Et quand je dis toute, elle touche également les salariés. Je ne cherche pas les honneurs et certainement pas les postes de Président du SNAV oui de l’APST. Je m’occupe des adhérents du réseau TourCom, avec l’aide de mes administrateurs, et c’est tout.
La crise que nous subissons depuis quelques années est très sévère et l’intérêt d’un réseau est de réfléchir au futur et proposer des solutions rentables pour les agences. Pas de se regarder le nombril!
Aujourd’hui, n’en déplaise à certains, le réseau TourCom se porte très bien, les chiffres, les adhésions et les alliances le prouvent.
Les jalousies ou la méconnaissance des faits, sont sans intérêts, seuls comptent pour un réseau, que ce soit Tourcom, AS, Cediv ou Manor, la défense des agences adhérentes et de leurs salariés.
Pour vous aider à écrire votre prochain édito, sachez que les Colonels (ceux qui ont pris le pouvoir)et les généraux grecs (ceux qui l’ont perdu) sont de vrais dictateurs et qu’ils ont tués nombre de leurs citoyens.
Dans la liste, certaines personnes de ma famille y sont…
Encore une fois, je suis habitué aux critiques, mais n’oubliez pas les agences des réseaux qui les prennent par ricochet.
Enfin, le courage est le meilleur ami de l’homme: écrire sous son vrai nom est plus honorable que se cacher derrière un pseudo.
Surtout quant ill s’agit de Lucius MAXIMUS: son passé de romain montre que ce n’était franchement pas un démocrate. Sa fonction était tout ce qu’il y avait de plus autoritaire et ses postes occupés sont entachés de sang…
Sans rancune comme disaient les consuls et empereurs romains dans les arènes de Rome!
R. Vainopoulos ( c’est mon vrai nom)
Je suis très moyennement d’accord avec l’approche « indépendante » du sénateur qui prend des raccourcis maximus et détourne le regard de certains faits têtus :
Il est désormais reconnu, établi et non contesté que le président de l’Apst a pris l’initiative d’une démarche auprès de Mme Carole Delga, Ministre de tutelle qui a signé l’arrêté ministériel provoquant l’émoi dans la profession. La Ministre, du bout des lèvres, a reconnu, fort tard mais sans ambigüité, qu’elle pensait dialoguer avec l’ensemble de la profession en étant face à l’Apst qui était là pour sauver l’association et rien qu’elle
C’est un premier point majeur : qui parle au nom de qui dans cette profession éclatée et qui va s’éparpiller encore plus avec des cautionnements par filières d’activité au sein de la même activité.
Deuxième point : il y a eu quand même de sacrées dérives à l’Apst en matière de cautionnement, de règles d’adhésion ; certes la faute n’est pas imputable au Président Nabet mais comment une profession pourrait elle admettre d’être impactée par des décisions qui ont des racines profondes dans une structure minoritaire (parce que l’APST est minoritaire il faut le rappeler : avec 3300 adhérents sur plus de 7.000 professionnels répertoriés par Atout France je n’ai pas besoin d’une calculette pour me rendre compte qu’on est en dessous de 50%) et dont le Président reconnait l’existence : or, au delà du fait de reconnaitre une situation il est important de présenter un plan de redressement : l’apst est le miroir français : nous avons un déficit structurel, mais la solution passe par une ponction dan sla poche du voisin que par une remise en cause
Troisième point : il y a quand même aussi de sacré dérives dans la gestion quotidienne de l’Apst ; regardons l’organigramme il y 20 ans, regardons l’organigramme aujourd’hui, regardons l’évolution de la masse salariale, regardons l’évolution des frais fixes, regardons l’évolution des compétences au regard des besoins … Et l’ensemble de la profession devrait être impactée pour cette structure minoritaire ? Hum, curieuse conception de la démocratie cher sénateur
J’ai beaucoup d’autres points dans ma besace de manant
Je ne suis pas sénateur, je ne suis pas président
Mais j’ai les pieds sur terre et non posé sur une moquette épaisse déconnectée de la réalité
Dans la même édition le Laquotidienne, il y a cette réflexion très très intéressante de M. Capestan sur sa marque chérie.
Qu’a fait la profession, qu’a fait l’Apst pour protéger la profession, les entrepreneurs, les marques ?
Croyez vous que nous soyons dupes de l’idée selon laquelle la seule motivation du législateur serait la protection du consommateur ?
Par faiblesse face au lobbies, les instances nationales se sont contentées d’ériger des barrières à l’entrée de la profession en disant la protéger ainsi des gens peu intègres et en la transformant en forteresse
C’est être autiste : la forteresse est vide
Les associations pullulent, organisant des voyages.
Les marchés sont ouverts et l’entrepreneur français n’a que des contraintes que son voisin (suisse au hasard) n’a pas
La profession va s’effondrer sur elle même
Comme autrefois l’empire romain
Merci sénateur