[1]« Point n’est besoin d’élever la voix quand on a raison. » Proverbe chinois.
Oyez, Oyez gentes dames et gentilshommes, Richard cœur de lion, monte au créneau et part guerroyer.
Malte était le lieu idéal pour s’adresser à ses sujets. Le ton est donné, le preux chevalier, grand pourfendeur de causes diverses part en croisade.
Traditionnellement, il est pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour. C’est son truc.
Mais son problème est qu’il hésite entre le rôle de Robin des bois et celui du roi Richard.
Mais, il a trouvé, son nouveau combat : l’APST. Plus exactement l’arrêté qui prévoit le doublement des cotisations.
J’en conviens, la cause est juste, compréhensible. Mais les raisons de son ire actuelle le semblent beaucoup moins.
Soyons logiques, quelle est faute du Président actuel ? On ne peut tout de même pas lui reprocher d’être à l’initiative du décret qui double les cotisations. C’est une loi.
Voire d’être en mesure de l’abroger ou de le modifier ? Mais, c’est bien connu, si ce n’est toi, c’est donc ton frère… c’est donc quelqu’un des tiens.
Après tout, le tort du président est peut-être tout simplement d’être le président ?
Ourdirait-‘il un complot pour devenir Président à la place du Président. Illogique, Iznogoud est un infidèle !
Alors sa colère doit concerner de dispendieux emprunts pour financer l’achat du château… pardon du siège.
Disons que c’est une question dont l’appréciation appartient à chacun. Surtout à celui qui gère l’association.
Il peut soit capitaliser des biens immobiliers qui servent de garantie bancaires pour pallier à des défaillances trop importantes pour être réglées sur la trésorerie courante de l’association.
Un peu comme les adhérents qui doivent apporter des contre-garanties pour leurs garanties financières. Cela s’appelle une gestion « de bon père de famille. »
Mais sans doute ce n’est pas assez novateur, trop prudent.
Il faut rappeler que l’APST héberge (moyennant loyer) le SNAV. Donc, un capital certes immobilisé mais qui rapporte. C’est donc un choix qui peut se défendre.
Ou alors quelle autre solution préconise le roi Richard. A part une révolution de qui déposerait le Président ?
Rien, à part, s’entourer de vrais argentiers. Mettre en place une cour royale ou un conseil de guerre.
Aussi fin stratège que querelleur, il menace que ses gens quittent un navire. Je m’abstiendrai tout commentaire trop facile à ce sujet.
Mais le voilà notre Titanic, qui pour l’instant n’a toujours pas rencontré son iceberg. Et trace donc sa route.
Partir, pour choisir des solutions moins solidaires et plus financières ?
Pour faire pression sur l’APST en arrêtant de payer les cotisations 2015 ?
Un peu impulsif et tout à fait illégal, non ? Le fait du prince ?
Un édit pas vraiment royal en tout cas, et qui se veut menaçant.
Mais cela ne fera certainement pas avancer le problème.
Alors, qu’importe les saillies pourvu qu’on parle d’elles.
C’est bien le principal non ?
Lucius Maximus
Sénateur indépendant