Nous annoncions il y a peu que Pullmantur Cruises déposait son bilan (www.laquotidienne.fr/flash-info-pullmantur-cruises-annonce-son-depot-de-bilan [1] ). Ce n’est malheureusement pas la seule société touristique spécialiste des croisières à être touchée par les effets économiques liés à la crise du Covid-19.
Plus de 150 000 clients affectés par la faillite
L’association des consommateurs, OCU, a calculé qu’en Espagne, il pourrait y avoir plus de 150 000 passagers affectés par la faillite de Pullmantur Cruises.
L’organisation a demandé à l’administration compétente d’intervenir pour garantir le respect des obligations de garantie légale contre les insolvabilités.
Il faut bien reconnaître que la société traîne, depuis la fin de l’année dernière, des problèmes financiers auxquels se sont s’ajoutés l’arrêt des opérations consécutif à la crise du Covid-19.
Royal Caribbean propose une solution
Les deux actionnaires de Pullmanntur Cruises sont Cruises Investment Holding (51 %) et Royal Caribbean Cruises (49 %). RCL a déclaré que les clients qui ont réservé une croisière Pullmantur pourraient choisir de naviguer sur d’autres croisières proposées par d’autres marques du groupe qui comprend notamment : Celebrity Cruises, Azamara, Silversea Cruises …
La plupart des grandes compagnies repoussent encore la date de reprise
Les grandes compagnies de croisières, dont Royal Caribbean et Carnival Cruise Line, ont annoncé la prolongation de leurs suspensions de navigation jusqu’à l’automne.
C’est l’association Cruise Lines International (CLIA), qui propose de prolonger la suspension des opérations de croisière, notamment aux États-Unis jusqu’au 15 septembre en raison de problèmes de coronavirus.
Carnival tente de réduire les coûts
Carnival, le plus grand groupe de navires de croisières au monde est actuellement en train de vendre six de ses navires de croisière. Peut-être même davantage !
Le groupe tente de réduire les coûts car les dates de navigation sont reportées et les réservations ne parviennent pas à rebondir rapidement aux niveaux d’avant le coronavirus. La maintenance des navires de croisière est une opération coûteuse, les dépenses se chiffrant à environ 1 milliard de dollars par mois lorsque toute la flotte est opérationnelle contre 250 millions de dollars par mois à quai et à l’arrêt.
La vente concerne des navires anciens
Il faut rappeler que Carnival, c’est aussi Princess Cruises, Holland America Line, Seabourn, Costa Cruises, AIDA Cruises, P&O Cruises (UK) et Cunard. Le groupe Carnival possède plus de 100 navires ! Il existe déjà des accords préliminaires pour la vente de six navires de croisière et des discussions sont également en cours en vue de conclure des accords supplémentaires. On ne sait pas quels navires de croisière seraient vendus, mais nous savons déjà que le Costa Victoria, sera vendu au groupe San Giorgio del Porto. La rumeur dit que le navire pourrait être utilisé comme hôtel flottant pour les travailleurs des sites appartenant à l’entreprise.
CMV, au Royaume-Uni, se fait saisir des navires
Il s’agit de CMV au Royaume-Uni (et non de CMV en France, clin d’œil amical à Clem et Cedric, ndlr)). La « British Maritime and Coast Guard Agency » (MCA) aurait saisi, temporairement, un certain nombre de navires de croisière. Les navires de croisière Astoria, Astor, Columbus, Vasco da Gama et Marco Polo ont été saisis par le MCA à la suite des inspections en raison de problèmes liés aux contrats expirés d’équipage. Il y aurait également eu des retards de payement de salaires. La direction de CMV a indiqué que ces problèmes seraient régularisés très rapidement.
MSC pourrait reprendre en Europe
MSC aux Etats-Unis devraient suivre les recommandations de CLIA. Cela veut dire que les croisières ne devraient pas reprendre avant le 15 Septembre. Par contre, en Europe MSC Croisières plus tôt.
La compagnie a indiqué être à la recherche de membres d’équipage pour un éventuel départ le 1er août en Méditerranée, selon une information de « Cruise Industry News ».
Dans le courrier, la société a déclaré qu’elle travaillait sur un plan de démarrage avec de nouvelles normes sanitaires et des directives opérationnelles.
Ponant attend avec impatiences des autorisations
Les croisières Ponant sont prêtes à repartir pour des mini-croisières au départ de ports français. La compagnie attend le feu vert des autorités pour lancer ses programmes.
Par ailleurs, lorsque Ponant reprendra ses activités, l’entreprise bénéficiera d’une suite de solutions « Redémarrez votre entreprise » de Bureau Veritas (BV) et du label « Sauvegarde » développé pour les navires à passagers.
BV a déclaré qu’il travaillait avec Ponant et sa flotte de 11 navires, combinant une technologie de pointe et le respect de l’environnement, pour mettre en œuvre des mesures efficaces de prévention des infections.
Serge Fabre