Les Férias d’ Arles en ce centenaire de la naissance de Manolete, deviennent le conservatoire d’un art vivant qui ne cesse d’évoluer sans renoncer à ses origines. Tous les toreros contemporains ont intégré l’apport de Manolete, et la dernière génération plus que toute autre, en repoussant les limites du risque, tel Andrés Roca Rey, porte-drapeau d’une jeunesse qui entend s’imposer par son mépris du danger.
Le valencien Román en fait également partie, et Alejandro Talavante est la référence obligée pour tous ceux qui veulent innover à partir de la norme classique.
[1]Plus intuitif, Morenito de Aranda torée par touches délicates, tandis que Iván Fandiño tempère la puissance de son toreo d’une douceur subtile.
Thomas Joubert apparaît aujourd’hui comme l’espoir de la tauromachie tricolore.
Pour la Féria du Riz, la « Goyesque d’Arles », qui réunira El Juli, Juan Bautista et Cayetano sera une nouvelle fois le grand événement de la temporada française, suivi, le dimanche, par le retour des toros de Miura.
A Arles en 2017 se rencontreront toutes les passions Taurines.
Jusqu’au 13 avril.