La Nouvelle Orléans dans le dernier carré
15 septembre 2014 Rédaction Aucun commentaire Pays Bourbon Street, Chartres Street, Decatur, French Market, French Quarter, hôtel Richelieu, Irvin Mayfield Jazz Club, jazz, Jelly Roll Morton, King Oliver, Louis Armstrong, Lucian Barbarin, Missisipi, Nouvelle Orleans, Paul Mc Cartney, Préservation Hall, Royal Street, St Peter Street, Sydney Bechet, Toulouse Street, Trombone Shorty, vaudou, Winton et Brandford Marsalis 4877 vues
Difficile de ne pas avoir un coup de coeur pour cette ville américaine au riche héritage colonial.
La Nouvelle-Orléans qui allie convivialité et côté festif du jazz avec cette atmosphère si particulière, et bien non ce n’est pas un cliché. C’est tout à fait vrai.
Certes, on s’attendait au pire en arrivant : « la Nouvelle Orléans à perdu son charme depuis Katrina« , » le quartier français est envahi par les touristes » ou, coup de grâce, : « le Jazz là-bas est mort et enterré« , sont quelques piques entendues ici ou là.
Heureusement, la ville qui a beaucoup souffert du cyclone Katrina, en 2005, a été largement reconstruite, le quartier français, bien heureusement situé au dessus du niveau de la mer, ayant été lui miraculeusement préservé.
Avec le célèbre French Market, l’un des plus vieux marché couvert des USA (actif déjà en 1791 à l’époque de la Louisiane française), au coeur du French Quarter (le centre historique de la ville, fondée en 1718 par Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville), on y retrouve toujours une activité de fourmilière : épicerie, bars, restaurants, magasins de tout et de rien.
Une petite balade dans Bourbon Street, Decatur, Royal Street ou Toulouse Street permet de toucher du doigt le quotidien des habitants et se fondre dans un bain vraiment dépaysant.
Chaque rue, chaque balcon, chaque boutique du quartier français se laisse photographier à l’envi. On ne cherche pas à planifier sa visite, ici on laisse parler son instinct.
Les maisons racontent silencieusement le glorieux passé de la ville avec comme bande son, les origines et l’apogée de l’une des plus importante contribution américaine au monde de la musique : le Jazz.
Celui de Louis Armstrong, King Oliver, Jelly Roll Morton ou Sydney Bechet bien sûr mais également celui, très actuel, de Lucian Barbarin, Winton et Brandford Marsalis ou Trombone Shorty.
On l’écoute religieusement au Préservation Hall (c’est le must) de St Peter Street, dans la flopée de clubs de Bourbon Street (mention spéciale au Irvin Mayfield Jazz Club) mais également dans la rue, au gré des blocks. Expérience inoubliable garantie.
D’un balcon de l’hôtel Richelieu (www.lerichelieuhotel.com), là ou descend régulièrement Paul Mc Cartney, sur Chartres Street, on entend parfaitement bien (avec les sirènes du Mississippi tout proche), l’âme de ce quartier légendaire, entre vaudou et ambiance canaille, terreau propice à la création artistique multi-facettes.
Ce charme est d’ailleurs plébiscité par bon nombre de visiteurs américains et internationaux, l’aéroport de la Nouvelle-Orléans (baptisé Louis Armstrong) a ainsi enregistré une augmentation de plus de 7 % de passagers en 2013.
Car en plus de l’attrait architectural et musical de la ville (également réputée pour sa gastronomie qui ravira les palais les plus raffinés), la Nouvelle-Orléans est connue pour être la ville la plus hantée d’Amérique et aussi la plus festive.
Le week-end du 31 Octobre est d’ailleurs un très bon prétexte pour se faire peur de jour comme de nuit entre lieux hantés et soirées endiablées.
PR
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