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La Quotidienne a testé Xiamen Airlines depuis Paris

Il faut bien reconnaître que la destination est peu connue en Europe, tout comme la compagnie Xiamen Airlines. C’est une des raisons pour laquelle nous avons choisi de nous y rendre. Comme dans la plupart des tests que nous effectuons, nous payons intégralement notre voyage, pour vous donner un avis impartial.

Un choix de parcours un peu surprenant

Pour arriver à Xiamen en Chine, nous avons réservé un vol au départ de Paris CDG avec un transit à Amsterdam. Nous avons voulu faire notre « check in » en ligne mais malheureusement, il n’était possible que pour les passagers embarquant uniquement à Amsterdam. Nous étions un peu inquiets car le transit à Amsterdam était d’une heure. Il faut signaler que les vols sur Schiphol sont souvent en retard.

Un enregistrement au comptoir Air France

Xiamen Airlines est une compagnie faisant partie de SkyTeam, nous avons donc enregistré nos bagages au comptoir Air France au terminal F. Comme nous voyageons en classe affaire, nous avons utilisé l’enregistrement réservé aux passagers « Sky Priority ». Cela a été assez rapide et sans aucune difficulté.

Le terminal F de CDG

Pour ceux qui sont passés par ce terminal, il n’est pas certain qu’ils aient apprécié l’espace. Nous sommes partis un samedi matin en Septembre. Le terminal était réellement surchargé. ADP a depuis un certain ajouté des boutiques un peu partout (comme à Orly).

L’espace réservé à la circulation des passagers n’est pas satisfaisant. Nous avons cherché pendant un moment le salon Air France.

La signalisation est comme d’habitude mauvaise. Nous avons mis un certain temps à trouver un des deux salons de ce terminal. Il était le bienvenu pour boire un café, manger une brioche et prendre quelques journaux.

Le vol KLM entre Paris et Amsterdam

En consultant les vols des jours précédents, nous avions pu voir que le vol que nous prenions était régulièrement en retard. Mais, c’était notre jour de chance, le vol KLM était annoncé à l’heure. Un accueil très sympathique en montant à bord. La classe affaire, comme sur Air France, sur ce type de distance, est identique à la classe économique sauf que dans une rangée de trois sièges, un siège est condamné. Nous partons sur le vol de 10h et nous avons droit à un petit déjeuner qui se révèle être copieux pour un vol aussi court. Nous arrivons à Amsterdam 50 mn plus tard.

Une bonne surprise à Schiphol

Notre transit est d’environ une heure, donc pas le temps de traîner. Il faut passer l’immigration. Celle-ci se révèle incroyablement efficace. Vous placez votre passeport sur un lecteur et regardez l’écran pour la reconnaissance faciale. En moins de 2 minutes, l’opération est achevée.

Quand aurons-nous la chance en France de disposer d’une technologie moderne pour éviter les attentes fastidieuses au contrôle manuel des passeports ? Nous poursuivons notre marche pour atteindre la porte d’embarquement et c’est aisé car la signalisation est correcte. Cet aéroport est vraiment une bonne
surprise pour un vol en correspondance.

Départ du vol Xiamen Airlines

Il y a du monde mais suffisamment de sièges pour éviter la pagaille devant la porte. Il y a une file pour ceux qui sont « Sky Priority ».
L’embarquement s’effectue quasiment à l’heure. Un accueil charmant à bord. Une hôtesse vous guide jusqu’à votre siège en classe affaire.

La cabine est moderne et comparable à d’autres grandes compagnies aériennes. Il y a 30 sièges en classe affaire et 257 en classe éco. Le vol semble être rempli au trois-quarts. Les coffres à bagages sont larges.

Une hôtesse n’hésite pas à prendre une valise cabine relativement lourde pour la placer elle-même dans le coffre. Une fois installés, on nous apporte une serviette de rafraîchissement ainsi qu’une boisson (champagne ou jus de fruits).

On nous distribue rapidement une couverture légère, les écouteurs dans un coffret bien solide et le menu. La trousse de voyage arrivera plus tard. Avant
le décollage, une hôtesse viendra prendre notre commande dont le menu est en anglais et en cantonais.

Un repas honorable

Notre départ est à 12h35 mais compte tenu du décalage horaire, on sert un dîner car à Xiamen, il est déjà 18h35. En entrée, il est servi du canard fumé avec une salade bulgare. Pour l’accompagner, on vous propose un verre de Perrier-Jouet Grand cru ! Puis ce sera la soupe aux lentilles (les chinois adorent manger la soupe aussi bien pour déjeuner que pour dîner). Nous avons choisi pour plat principal, un plat très commun en Chine : le « sweet and sour pork ».

Il faut reconnaître que le plat est décevant car la viande est rare et c’est plutôt du gras. Le dessert est plus rassurant avec un calamondin avec des macarons. On ne connaissait pas le termes calamondin qui est en principe un oranger d’appartement. Chez nos amis anglo-saxons, le calamondin est un gâteau au citron. On vous le sert avec du Baileys. C’est bon.

L’éclairage et les hublots sont magiques

Un fois le dîner servi, l’éclairage de la cabine ne s’éteint pas brutalement comme sur d’autres appareils. L’obscurité est graduelle avec différents jeux de lumières. C’est apaisant. Voir les hublots s’obscurcirent graduellement est également à découvrir. Il n’y a plus de volet à rabattre.

Le hublot s’assombrit automatiquement. On a pu vérifier que l’effet est le résultat d’un gel électrifié pris en sandwich entre deux minces morceaux de verre. Au fur et à mesure que le courant électrique augmente, le gel s’assombrit et lorsqu’il s’éteint, le gel s’éclaircit.

L’heure du repos a sonné

Une hôtesse vous propose une couette de bonne qualité. Le siège peut s’allonger horizontalement pour se transformer en un lit bien confortable. Auparavant, on se fera une petite séance de cinéma. Il y a un choix correct de films.

La plupart des films sont anglophones ou chinois (sous-titrés). Il y avait également deux films français à disposition. Afin de se préparer au décalage horaire, on décide de se reposer rapidement. Une hôtesse aura disposé une bouteille d’eau lors de la remise de la couette.

Des toilettes impeccables

Chaque fois que nous avons souhaité aller aux toilettes, une hôtesse était présente pour vérifier l’état de propreté. On a rarement vu cela… ! Vous avez à disposition des accessoires pour se raser par exemple et même quelques eaux de toilette et crèmes.

On ne meurt pas de faim durant les 10 heures de vol

Si vous vous levez durant le trajet, il y a toujours deux hôtesses en veille. Elles vous proposeront systématiquement à manger : des sandwichs ou soupes instantanées.

Petit-déjeuner deux heures avant l’arrivée

Si vous êtes amateur de plats chinois, on vous proposera plusieurs spécialités. Mais nous resterons dans le classique européen avec des céréales, yaghourt, fruits, brioche, café … c’est très copieux et de bonne qualité.

Une arrivée en douceur à Xiamen

L’avion arrive vers 6h du matin (minuit pour nous), mais bien reposé.
La passerelle est mise en place rapidement. Le terminal n’est pas immense et la signalisation nous permet de nous repérer rapidement.

Le contrôle des passeports s’effectue très rapidement. Nous n’avons pas de visa car nous restons moins de 48h et poursuivrons notre voyage en Asie. Les bagages sont livrés très rapidement.

La ville est assez proche de l’aéroport

10 km séparent la ville de l’aéroport de Xiamen Gaoqi. Il y a plusieurs moyens de transport : le bus, le taxi, la liaison ferrée… Quand on regarde une carte, Xiamen et la province du Fujian se trouve face à Taiwan mais en fait 300 km les séparent. Il existe même un ferry pour vous y rendre mais vous y passez la nuit.

On évoquera pour vous bientôt ce que l’on peut voir à Xiamen et dans la région.
Nous reprendrons Xiamen Airlines dans plusieurs semaines mais de Fuzhou vers Paris. Le service est assuré avec un 787-8 moins moderne ! On vous racontera.

Serge Fabre