Réseau ferré de France (RFF) a été mis en examen hier mardi suite à sa comparution devant les juges du tribunal d’ Evry.
Selon diverses sources, le même sort devrait être réservé à la SNCF, appelée à son tour à s’expliquer sur la catastrophe ferroviaire.
RFF a été mis en examen pour «homicides involontaire» en tant que personne morale.
Conformément aux termes de la convocation adressée par les juges, son patron, Jacques Rapoport (à gauche sur la photo) n’est pas mis en cause personnellement. Jeudi, il devrait en être de même pour Guillaume Pepy (photo, à droite), au nom de la SNCF, mis en cause pour de nombreux problèmes de maintenance à l’origine du déraillement du train.
Selon Jacques Rapoport, l’étape, «évidemment pénible» mais «importante et logique», permettra à RFF d’avoir «accès au dossier» pour «mieux comprendre ce qui s’est passé». «Dans tous les grands accidents, l’entreprise est mise en examen, c’est une étape classique de la procédure», assure-t-il.
[1]Le 12 juillet 2013, le train Intercités 3657 déraillait en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), tuant sept personnes et faisant plusieurs dizaines de blessés.
Selon la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac) à laquelle a adhéré l’association des victimes de Brétigny, 145 des 177 personnes qui ont déposé un dossier d’indemnisation ont reçu une proposition de la compagnie ferroviaire.