Au 1er avril 2014, la taxe « Chirac » passera de 1 à 1,13 euro pour un vol intra-européen ou intérieur en classe éco, et de 10 à 11,27 euros en classe affaires ou première.
Pour un vol vers l’international, la taxe devrait ainsi monter à 4,51 euros en classe éco, contre 4 euros auparavant, et à 45,07 euros en classe affaires ou première, au lieu de 40 euros.
L’Assemblée nationale a donc approuvé, le 6 novembre dernier, cette hausse de 12,7 % de la taxe prélevée sur les billets d’avion. L’état pourra ainsi encaisser quelques 18 millions d’euros supplémentaires pour financer l’aide aux pays pauvres.
Cette taxe, appelée aussi « taxe Chirac » (instaurée en 2006), sert à financer, plus spécifiquement, la lutte contre les grandes pandémies internationales (sida, paludisme tuberculose).
Air France est particulièrement critique sur cette taxe, dont elle estime payer le tiers à elle seule car la France est le seul pays d’Europe à l’avoir adoptée.
Le gouvernement explique que l’augmentation de 12,7% permet en fait de rattraper l’inflation, la taxe n’ayant pas été revalorisée depuis sa création. La hausse devrait ainsi permettre de faire passer les recettes annuelles de 185 à 203 millions d’euros.