Grâce à sa rade, dont certains affirment qu’elle serait la plus belle de la côte méditerranéenne française, Villefranche sur Mer, entre Cap Ferrat et Cap de Nice, souffre de l’absence de croisières. Car la rade permet l’accueil des plus grandes unités de croisières et des croisiéristes qui profitent ainsi de la journée d’escale de visiter Nice ou Monaco.
Avec plus de 250.000 passagers par an c’est l’un des plus gros spots escales sur la Côte d’Azur d’autant que le port de Nice distant de moins de 2 km ne peut accueillir à quai les grandes unités. Cet été, les commerçants de Villefranche sur Mer ne vont pas pouvoir bénéficier de cette manne financière.
Et l’économie locale est en grande souffrance. Ainsi le restaurant La Mère Germaine a perdu 70 % de son chiffre d’affaire. Et le restaurant, qui est un des plus célèbres de la station, pour ne pas tirer le rideau définitivement a lancé une cagnotte en ligne à laquelle ont contribué des étrangers habitués aux Etats Unis ou au Japon.
La clientèle croisiériste étrangère fait défaut. Un américain dépense en moyenne 50 euros par personne, les Italiens 30 euros par personne environ.
La clientèle française aura du mal à les remplacer. « C’est l’économie de toute une ville, qui ne vit que du tourisme, qui est en jeu« .
Les commerçants, souvent saisonniers, appréhendent l’hiver qui pourrait être fatal à beaucoup d’entres eux..
MB