EasyJet a confirmé hier jeudi la suppression de 4.500 postes, soit près d’un tiers de ses effectifs, afin de faire face au choc de la pandémie de coronavirus.
Un peu plus tôt dans la journée, c’est Ben Smith lui-même, le président d’Air France qui avait annoncé la réduction de 40 % du réseau domestique français d’ici la fin de l’année prochaine, avec pour la compagnie aérienne HOP un « recentrage sur les aéroports de Roissy et Lyon, la fin des lignes transversales et des plans de départs volontaires« .
Le PDG d’Air France/KLM dont les actionnaires viennent approuver l’octroi d’une prime salariale de 768 000 euros, en plus de son salaire ordinaire annuel de 800 000 euros.
Air Astana prévoit de lancer une division cargo opérant avec une flotte de trois Boeing 767-300 reconvertis. Ces derniers étaient dédiés au transport de passagers depuis 2013. La décision de lancer Air Astana cargo résulte de la forte augmentation de la demande de transport de marchandises au cours des derniers mois et d’un redéploiement stratégique de la flotte d’Air Astana faisant suite la crise sanitaire mondiale.
Le premier Boeing 767 est déjà en cours de reconversion en configuration semi-cargo au centre technique d’Air Astana à Almaty, avec la suppression de tous les sièges et autres équipements dédiés au transport des passagers. Les amendements de la documentation technique et les demandes d’approbations aux autorités aéronautiques locales pour les opérations cargo sont également en cours de finalisation.
Vueling relance progressivement son activité. Le low cost appartenant à IAG exploitera un total de 180 liaisons sur son réseau en Espagne et dans le reste de l’Europe, récupérant notamment près de 2 000 vols hebdomadaires. En Espagne seule, Vueling prévoit de reprendre jusqu’à 88 itinéraires à partir de ses principales bases opérationnelles à partir de fin juin et en juillet, en commençant par son siège à Barcelone puis notamment à Séville, Malaga, Alicante, Bilbao, Majorque, Ibiza, Gran Canaria et Tenerife. Sur l’aéroport Josep Tarradellas Barcelone-El Prat, Vueling récupère jusqu’à 72 liaisons directes vers des destinations nationales et internationales. Plus précisément, il retrouve des connexions avec la France, l’Italie, le Royaume-Uni, le Portugal, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse et les pays nordiques.
Norwegian, la compagnie aérienne norvégienne low-cost a perdu 310 millions d’euros au premier trimestre, soit une augmentation de 66 % par rapport aux résultats qu’elle avait enregistrés début 2019. Son chiffre d’affaires a ainsi diminué de 19 %, à 6 503,3 millions.
Le PDG Jacob Schram reconnaît que « les prochains mois seront très très difficiles pour Norvegian. »
Ryanair intensifie son agressivité commerciale pour réactiver la demande en vue de surmonter la crise de Covid-19. La low cost irlandaise vient de lancer une nouvelle promotion des vols intérieurs « Espagne cet été à partir de 14,99 euros ». La promotion, qui comprend environ 50 liaisons nationales, restera en vigueur jusqu’au 1er juin prochain et est valable pour des vols entre le 1er juillet et le 31 juillet 2020.
À partir du 1er juillet, la compagnie nationale espagnole Iberia reprendra progressivement son programme de vols court et moyen-courriers, avec une flexibilité de changement pour tous les clients.
La compagnie est également prête à reprendre ses vols long-courriers dès que les conditions le permettront et que les restrictions de quarantaine et de voyage seront levées dans les pays desservis par Iberia. En juin, Iberia maintient un niveau minimum de connectivité aérienne similaire à celui de mai, reliant Madrid aux îles espagnoles (Canaries et Baléares), Barcelone, Bilbao, Asturies, Vigo, La Corogne, Londres et Paris. En juillet et août, Iberia, Iberia Express et Iberia Regional desserviront respectivement au moins 40 et 53 destinations, avec un total d’au moins 194 vols aller-retour par semaine prévus en juillet, et 359 en août.
Cela ne représente que 21 % de l’offre normale de sièges sur le réseau court et moyen courrier, qui pourrait passer à 35 % si la demande augmente.
Aeromexico a effectué le vol le plus long de son existence et de l’histoire de l’aviation au Mexique. Il s’agissait d’une opération directe entre l’aéroport international de Shenzhen en Chine et la ville de Mexico, avec une route sans escale de plus de 14 000 kilomètres avec l’un de ses 19 Boeing 787, qui est également la plus grande flotte à cabine large immatriculée au Mexique que le pays ait jamais eue.
C’est également la première fois que la ville asiatique est reliée à l’Amérique latine par un vol direct. L’avion est parti dimanche dernier, le 24 mai, de l’aéroport international de Mexico pour se rendre à Narita, au Japon, où il a fait une escale technique pour continuer jusqu’à Shenzhen ; destination d’où il a décollé le lundi 25 mai et s’est envolé directement pour Mexico, où il a atterri au petit matin du 26 mai.