L’aéroport de Nice décrypte de nouvelles lignes potentielles

6 décembre 2017 Michel Bovas Aucun commentaire France Aéroport de Nice, Côte d’Azur, Provence, Transavia Hollande, Volotea 3876 vues

La société des aéroports de la Côte d’Azur a analysé le potentiel passagers de certaines destinations toujours non desservies en direct pour tenter de séduire des nouvelles compagnies. Déjà bien desservi, l’aéroport Nice Côte d’Azur aimerait être relié à des destinations qui selon le nombre de passagers enregistrés via des escales offrent matière à l’ouverture de lignes directes.

L’aéroport constate que de nombreuses destinations ensoleillées ou de type vacances sont peu desservies au départ de Nice contrairement à d’autres
aéroports de province. Or elles intéressent la population de la Côte d’Azur et de la proche Ligurie qui représente un bassin de 2,5 millions d’habitants.

Sont potentiellement intéressantes au départ de Nice : les Îles Canaries (7,000 passagers enregistrés en 2016), Catane (10,000 pax en 2016) ou Malte (7,000 pax, 2016) que Volotea ouvre pour l’été 2018 avec un vol semaine.

C’est aussi la ville de Porto alors que l’on compte plus de 14,000 portugais dans la région niçoise. La ligne Nice Porto via escale a été fréquentée par 24,000 pax en 2016. D’autres lignes autrefois ouvertes puis fermées offrent des opportunités comme Reykjavik, Rotterdam ou Southampton.

Rotterdam qui avait été exploité par Transavia Hollande avait affiché jusqu’à 60.000 pax par an. L’aéroport ne désespère pas de les voir à nouveau ouverte.

Ainsi Reykjavik avait été opérée avec succès il y un peu plus d’un an au cours de l’été (16.000 pax via escale en 2016). Et le trafic entre Southampton est Nice est évalué à 12 000 pax via escale.

D’autres destinations sont sur le point d’être ré-ouvertes comme Sofia en Bulgarie (13.000 pax via escale), Cracovie en Pologne (12.000 pax en escale) ou Hanovre en Allemagne (9 000 pax via escale).

A travers son contrat de compétitivité territoriale, l’aéroport propose une série de dégrèvement de taxes aéroportuaires pour les compagnies qui défrichent de nouvelles lignes.