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L’aéroport Nice Côte d’Azur teste encore la reconnaissance faciale

La plateforme aéroportuaire niçoise avait lancé en décembre dernier un appel d’offres pour un système de reconnaissance faciale pour répondre d’une part au renforcement des contrôles aux frontières et un trafic qui ne cesse de croître. Le groupe In Group et Gunnebo l’a emporté pour l’installation d’une vingtaine de sas.

L’aéroport de Nice dispose depuis juillet de quatre sas de contrôle à reconnaissance faciale dit PARAFE (Passage Rapide Automatisé aux Frontières
Extérieures) qui sont en période de test. Ils ont été conçus par un groupement composé du groupe français IN Groupe, nouveau nom depuis avril de l’ancienne Imprimerie nationale désormais un des leaders de l’identité numérique, et du suédois Gunnebo, spécialisé dans la fourniture d’équipements et de systèmes de sécurité (50.000 dans le monde) .

Le système a été élaboré en concertation avec l’aéroport de Nice et la Police des frontières. Son cout, pris en charge intégralement pas la société exploitante de l’aéroport s’inscrit dans un budget plus large autour de la sécurité aéroportuaire.

IN Group a intégré en 2017 les technologies Identité et Biométrie du groupe Thales. C’est le deuxième aéroport français après Paris à mettre en service de type de contrôle.

Au cours de l’été, 16 Sas seront installés 4 à l’arrivée et 4 au départ sur chacun des deux terminaux. A l’inverse des aéroports de Lyon et Marseille où des sas PARAFE utilisent la reconnaissance par empreintes digitales des passagers ceux de Nice emploie la
reconnaissance faciale, pour les ressortissants de l’Union européenne prenant ou quittant un vol international.

Le système permet de comparer la photo du voyageur avec celle qui apparaît dans le microprocesseur de son passeport biométrique. Pour IN Groupe, la technologie de la reconnaissance faciale permet d’aller plus vite que la technologie de l’empreinte digitale soit trois passagers par
minute contre deux pour l’empreinte digitale et cela sans contact physique avec la machine.

« L’appareil peu lire 28 modèle de passeports, et l’enjeu est évidemment de réduire les temps de contrôles pour nos passagers, sans aucun compromis pour la sécurité« , explique Dominique Thillaud, le président d’Aéroports de la Côte d’Azur. Et cela pour éviter que pour un vol d’une heure trente, le passage au contrôle dure autant à l’aéroport.

Pour rappel, Nice Côte d’Azur qui traitera 14 millions de passagers multiplie les lignes hors zone Schengen comme New York, Dubaï, Doha, Istanbul…

Michel Bovas