Raoul Nabet, malgré le bonheur affiché la semaine dernière d’être avec le Snav à Venise, n’a pas fait mystère de ses préocupations actuelles.
« L’APST ne va pas bien, en raison de quatre exercices déficitaires successifs : Il n’y a plus de réserves ».
Selon le président, les sinistres ne sont pas plus nombreux, mais ils coûtent plus cher, tandis que, depuis 23 ans, le nominal des cotisations n’a pas augmenté. C’est là une situation intenable, à tel point que les réassureurs ne veulent pas de l’APST.
Il manque ainsi à l’association quelques 4 millions d’euros pour boucler son budget comme l’a indiqué le président dans un courrier adressé la semaine dernière aux adhérents.
« Il faut donc s’attendre à une augmentation considérable des produits APST : ce ne sera pas les TO ou les distributeurs qui vont devoir payer davantage, mais bien les producteurs », affirme Raoul Nabet.
50 % de la part variable de la cotisation, soit 700 euros est donc demandé pour les deux tiers des adhérents ayant une garantie minimale de 100 000 euros et ce en vue de restaurer le plus rapidement possible la trésorerie.
Cet appel à cotisations, une première dans l’histoire de l’Apst, est rendue nécessaire pour anticiper, selon le président, « un gros sinistre possible dans les semaines à venir« .
Pas plus de précisions de la part du président mais les difficultés actuelles du groupiste Consult Voyages, selon divers observateurs, ne seraient pas étrangères à l’inquiétude générale des dirigeants de l’Apst.