La politique, c’est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire. Quel que soit le sujet qu’on défend et la nature de l’inquisition pure et dure à laquelle il faudra faire face…
A cet égard, Raoul Nabet, le Président de l’APST, a un certain coffre ; il sait rester calme et répondre pied à pied aux interrogatoires « policiers » dont les médias actuels ont tant besoin pour se convaincre qu’ils apportent encore de l’information « libre ».
Ce qui ne l’empêche pas de se faire « piéger » en donnant à l’un les informations que les autres auront quelques heures plus tard… et donc trop tard, forcément…
Toujours est-il que, devant la confusion générale déclenchée par l’arrêté gouvernemental sur la garantie financière, l’APST, son conseil d’administration et son Président ont jugé préférable, très politiquement et certainement à juste titre, d’apaiser les inquiétudes de la grande majorité des adhérents (2 600 « petits » sur 3 120 environ).
En 2015, en effet, les contre-garanties ne vont pas bouger…
L’association estime en effet que s’il n’y a pas de gros sinistres, la hausse des cotisations sera suffisante pour lui permettre de faire face à ses responsabilités sans alourdir davantage la barque de ses adhérents déjà très touchés par un marché atone.
Pour les nouveaux entrants, la question se réglera au cas par cas, comme l’APST le fait déjà avec « ses » jeunes entrepreneurs, qu’elle accompagne durant leurs 3 premiers exercices.
De plus, l’APST va réfléchir au système de Bonus/Malus suggéré par Philippe Demonchy, qui serait basé sur le bilan des adhérents et le risque potentiel constaté au cours de leurs exercices précédents.
Et très judicieusement, le Président de l’APST, association de solidarité professionnelle et non organe syndical, renvoie le combat « politique » à qui de droit, au SNAV et au SETO, qu’il doit rencontrer lundi prochain.
À ces yeux, c’est à eux de discuter de la viabilité et de la pertinence de l’arrêté gouvernemental avec les autorités concernées.
Il s’adaptera à leur position…
Sachant que son seul devoir, c’est de garantir la solidité financière du système qui donne aux adhérents leur meilleur argument marketing : la garantie des fonds déposés.
Bertand Figuier