Larmes à gauche, le conflit entre le cœur et la raison
8 avril 2015 Lucius Maximus Aucun commentaire Alea Jacta Est, Distribution 3166 vues
Un débat très actuel anime la société française. Faut-il changer les dates de vacances de printemps de nos chères têtes blondes. Pour dynamiser le remplissage des stations de sport d’hiver ?
En effet, pour satisfaire les stations de ski, les vacances ont été avancées d’une semaine.
Depuis, la polémique fait rage. Cela va de soi, nous sommes en France !
Les avis sont différents. Chacun à sa version propre version de la situation. Ceux qui pensent à l’avenir des enfants ; à leur état de fatigue physique, veulent revenir à la semaine de 4 jours. D’autres dissertent sur la notion d’égalité. Car seulement une petite fraction des français peuvent ou ne veulent pas partir skier. Alors pourquoi vouloir changer pour une minorité de favorisés supposés voter à droite.
Leurs arguments sont nombreux, variés, argumentés.
Les experts de toutes obédiences montent au créneau dans les médias pour clamer leurs convictions personnelles. Ou celui des entités qu’ils représentent. Mais aussi pour avoir leur quart d’heure de gloire selon la théorie d’Andy Warhol.
L’objectif à terme serait d’imposer à terme le ratio de 7 semaines de classe/2 semaines de vacances.
Leurs contradicteurs, tout aussi motivés affirment que dans la situation économique actuelle (le portefeuille est à droite), il faut protéger le tourisme. Que c’est un réservoir d’emploi majeur qu’il faut privilégier. Ils clament qu’avec 11 semaines sans vacances au maximum les élèves ne doivent pas être trop épuisés physiquement.
Bref, comme souvent la France est coupée en deux. Il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Étant entendu que l’énorme majorité n’en a cure mais veut exprimer quand même son avis. Chacun défend bec et ongle ses intérêts, ses habitudes, ses convictions. C’est le drame de notre beau pays qui l’empêche d’avancer efficacement.
Tout le monde a sa solution, ses préconisations. Autant d’avis respectables, acceptables et défendables. Mais rien qui ne puisse permette de trancher une bonne fois pour toute.
Dès lors, à chaque projet de reforme du rythme scolaire, et ils sont nombreux les polémiques enflent, dégénèrent.
Paradoxalement et courageusement Mme Vallot-Belkacem, notre ministre des l’éducation nationale a pris position. Elle assume sa différence et tranche pour les professionnels du tourisme. L’économie prime sur l’éducation. En tout cas certains résument la situation ainsi.
Personnellement, je souhaite chercher à raisonner en fonction du bon sens.
L’éducation nationale forte de 1 039 900 salariés, dont 839 700 enseignants. Un « mammouth » qui arrive difficilement à enseigner à ses élèves les rudiments de l’enseignement. Savoir lire, écrire, compter correctement. Mon propos n’est pas de critiquer les raisons. Mais c’est un constat largement admis. Et puis puisque nous parlons économie.
Le budget de l’économie nationale s’évalue à 144,8 milliards d’euros par an, soit 6,8 % du PIB brut. L’enseignement coûte donc en moyenne 2 200€ par habitant en euros. En aucun cas un profit.
En France, le tourisme est une source immédiate de revenus. Une activité créatrice d’emplois. Pour la ministre, c’est un choix logique et pragmatique dans le contexte économique actuel. Un début d’ouverture qu’il convient de saluer…
Votre dévoué,
Lucius Maximus,
Sénateur indépendant
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