L’avion à hydrogène : une solution qui préfigure un avenir plus vertueux du transport aérien et du tourisme au sens large. Dans l’optique de la lutte contre réchauffement climatique voulue par Greta Thunberg. Une solution qui pourrait même lui permettre d’oser prendre l’avion sans la moindre culpabilisation.
Le plus intéressant c’est que le projet ne relève pas de la science-fiction.
Depuis près de dix ans, les pays scandinaves, toujours eux, ainsi que l’Allemagne utilisent des voitures fonctionnant à l’ hydrogène.
Bien sûr, si techniquement l’ hydrogène est reconnu comme étant pérenne, la logistique concernant les ravitaillements en hydrogène devra suivre pour
pouvoir se développer. Mais, il semble plus facile pour les aéroports de concentrer des stations de distribution d’ hydrogène.
Un réseau plus simple à créer que mettre en place de nombreux points de distribution disséminés un peu partout pour les véhicules terrestres.
Hormis ce point, l’ hydrogène, c’est 0 % d’émissions polluantes et une énergie 100 % renouvelable.
Dans le contexte actuel, c’est la promesse future d’un avenir radieux.
D’autant plus que quelques minutes suffisent pour faire le plein. Quasiment à l’identique des carburants fossiles et une consommation très raisonnable et les piles à combustible fiables.
Mais, disons-le franchement nous n’en sommes qu’aux prémices de cette technologie, mais il y a un début à tout.
Mais revenons à nos moutons, plus exactement au concept ZER0e pensé par Airbus. L’idée est novatrice.
6 groupes motopropulseurs indépendants les uns des autres s’alignent sur les ailes.
L’idée est de permettre une maintenance rapide en interchangeant facilement les nacelles détachables (les unités de propulsion à hydrogène) qui sont à la fois les moteurs, les systèmes de refroidissement, une pile à combustible et les réservoirs de l’avion.
Ce qui n’est pas nouveau, mais original dans le contexte de l’aviation actuelle, ce sont les hélices composites à huit pales. Donc plus de réacteurs. Reste à connaitre les performances de l’avion ?
Le reste de l’avion est de facture classique.
L’ hydrogène liquide s’accompagne d’une densité d’énergie qui rivalise, voire dépasse le kérosène pour les vols long-courriers, mais avec zéro émission locale et le potentiel de faire le plein d’énergie renouvelable neutre en carbone.
François Teyssier